1. Evaluez la force de votre envie de changement
Sachez reconnaître un profond besoin de changement d’une lassitude passagère.
Partir à cause d’une difficulté passagère expose à regretter plus tard de ne pas avoir su exploiter toutes les possibilités d’un poste qui offrait encore des perspectives intéressantes.
Par contre, il est salutaire de changer de job si vous pensez être dans une des 3 impasses suivantes :
- L’impasse « démotivation » : votre poste ne vous intéresse pas et ne vous offre aucun challenge à relever. Vous vous ennuyez et ne voyez pas comment cela pourrait changer
- L’impasse « souffrance personnelle » : vous êtes durablement stressé, vos objectifs sont inatteignables et/ou votre poste demande des talents que vous n’avez pas
- L’impasse « pas d’avenir » : votre poste ne vous permet plus de progresser, d’apprendre et les possibilités de mobilité internes vous semblent inexistantes
2. Pesez le pour et le contre de la perte de votre ancienneté
On découvre en général les charmes de l’ancienneté… quand on n’en a plus.
Dans votre nouvelle société, vos exploits passés seront inconnus, il vous faudra à nouveau démontrer l’ensemble de vos talents, vous ne pourrez plus compter sur votre réputation ni sur le support de votre réseau interne. Ce point est négligeable quand on a 26 ans et 2 ans d’ancienneté, il peut être majeur quand on a 40 ans et 15 ans d’ancienneté.
3. Planifiez votre changement en fonction du contexte de votre vie personnelle
Si vous avez un projet immobilier, attendez avant de changer de job. Vous n’obtiendrez pas un prêt bancaire alors que vous êtes en période d’essai.
Il est également peu recommandé de conjuguer un changement de job avec un autre grand changement dans votre vie : mariage, divorce, naissance, adoption, maladie d’un proche….
D’une part les stress se multiplient entre eux, d’autre part votre nouvelle société sera sans doute moins souple dans la prise en compte de vos contraintes personnelles.
4. Gérez votre départ de manière professionnelle
Tant que vous n’avez pas votre nouveau contrat signé en main, évitez de parler à quiconque de votre projet, hormis vos proches. Le monde est petit, une indiscrétion pourrait compromettre votre nouveau poste ou braquer votre hiérarchie actuelle. Votre chef doit être le premier informé, et il doit l’être par vous.
Partez toujours en bon termes avec votre société, ne dénigrez pas le poste que vous quittez, expliquez simplement ce qui vous séduit dans votre nouveau poste. Votre manager d’aujourd’hui peut être votre client, votre fournisseur ou votre manager de demain, au gré de ses changements de poste ou des rachats de sociétés.
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5. Ménagez-vous un sas entre les 2 jobs
Vous le savez, votre compteur de jours de congés va redémarrer à zéro. Ne présumez pas de vos forces, prenez un peu de vacances avant de démarrer votre nouveau job.
Cela vous permettra de faire le point sur votre carrière, ce qui a bien et moins bien marché dans votre job précédent. Si vous avez gardé de bonnes relations avec vos anciens collègues, demandez-leur ce que vous devriez développer davantage et ce que vous devriez corriger.
Vous allez vous créer une nouvelle image, c’est le moment de gommer quelques petits défauts et de commencer du bon pied.
Crédit photo : Brand X picture
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