






"C'est vraiment moche de vieillir !"
Ca, c'est que des malotrus ont pu décocher à Bénédicte Delmas sur les réseaux sociaux. La star de Sous le soleil, comme sa consœur d'écrans Adeline Blondieau, en a ras la casquette des remarques particulièrement sexistes et âgistes qui pullulent en ligne. C'est pour cela qu'elle s'est permise un nécessaire coup de gueule dans sa dernière publication Insta, likée des dizaines de milliers de fois.
Et abondamment commentée, à juste titre.
Sur Instagram, l'actrice de télévision, également réalisatrice, fustige la stigmatisation des femmes, une fois passé le cap de la quarantaine (Demi Moore pourrait largement en témoigner), et ces "discriminations anti-vieilles" que dénonce avec fracas la journaliste Laure Adler.
Bénédicte Delmas à l'unisson tacle avec éloquence à l'adresse sans followers : "En acceptant de se monter sans maquillage, sans filtre, et sans honte, on refuse de jouer à un jeu qui est ancré dans l’inconscient collectif depuis très longtemps..."
Et l'actrice persiste et signe dans son manifeste viral : "On assume nos âges et nos rides. Parmi ces commentaires anonymes, l'un d'eux a attiré mon attention. Un homme a dit que nous pourrions faire un effort, car nous étions vraiment devenues imbaisables"
"Une espèce de loi dit que les femmes doivent séduire, se montrer sous leur meilleur jour, être les plus belles, pour être choisies par les hommes...", tacle en retour la star de télé.
Cela, cette injonction patriarcale, Bénédicte Delmas la refuse.
Et son no makeup (façon Pamela Anderson), no filter, tendance féministe largement popularisée sur les réseaux sociaux, elle en fait une forme d'engagement sororal pour toutes celles qui souffrent d'attaques répétées sur leur physique, leur apparence, leur attitude.
Comme son amie : Adeline Blondieau, qui redouble de franchise...
Adeline Blondieau, la comédienne de Sous le soleil, Les filles d'à côté, et Femmes de loi qui l'an passé taclait sans détour, sur France 2 : "On m'a fait comprendre dans le monde du divertissement que j'étais périmée. Je ne me sentais plus désirée, plus aimée dans ce métier. On me demandait de faire de la chirurgie esthétique... Alors peut-être que je la méritais mais en tout cas ça me faisait horriblement peur !"
"Je me suis sentie de moins en moins à ma place dans ce milieu et puis j'ai fini par me perdre. Je crois que le jour où on se perd, c'est là que c'est vachement compliqué. Car plus on se perd, et plus c'est compliqué de revenir à soi. J'ai essayé de trouver un autre sens à ma vie..."
Et expliquait au détour d'une publication elle aussi partagée sur Insta : "C'est à 33 ans que l'on m'a demandé clairement de faire des injections de Botox, les lèvres, le tour des yeux et si en plus pour arranger le chef opérateur je pouvais aussi lisser mon front... Effarée, J'ai refusé parce que je ne trouvais pas cela justifié. 33 ans, qu'allait-on me demander à 40 ?"
"Ne suis-je pour ce métier qu'un produit esthétique ? Avec une date de péremption ? J'ai senti cette pression à partir de 30 ans. Le regard scrutateur de la production pour traquer la ride, le signe du vieillissement. Je ne me sentais pas concernée, les rides font parties de la vie !"