Le public de NRJ 12 la connaît par coeur.
Influenceuse, entrepreneuse, Caroline Receveur restera pour beaucoup l'une des révélations d'émissions de téléréalité populaires de la douzième chaîne comme Hollywood Girls, Secret Story et Les Anges. L'animatrice qui a nourri des ambitions de mannequin par le passé est aujourd'hui associée à ses témoignages forts sur sa maladie : le cancer du sein, au sujet duquel elle sensibilise.
Mais cette actualité ne l'empêche pas de revenir sur ses exploits antérieurs, au plus près des caméras. À 37 ans, Caroline Receveur fait le bilan sur sa carrière sur les ondes des Vagues, le podcast de ELLE... et revient notamment sur son expérience douloureuse de la téléréalité, et plus globalement de la célébrité, supposant une sur exposition permanente. Qui ne l'a pas épargnée.
La téléréalité ne lui a pas apporté que du bon.
En l'érigeant en star, la notoriété a aussi malmené la santé mentale de Caroline Receveur. En tout cas, c'est ce qu'elle raconte sans détour auprès de ELLE : "au bout d'un moment j'étais trop connue, je ne pouvais plus vivre avec le regard des gens...". Et la célébrité de le confier au micro du podcast : "j’avais l’impression que j’étais une bête de foire".
Un avant goût de ce que vivent bien des personnalités hyper médiatisées, notamment féminines, quand le moindre de leur geste est épié. Déclaration publique, tenue, changement physique... Sans omettre bien sûr l'hyper sexualisation dont font l'objet les stars de téléréalité. Une image dont aimerait s'émanciper la businesswoman. Et qui rappelle le destin de bien des icônes du genre.
Quand on parle de "bêtes de foire" comme le fait justement et crûment Caroline Receveur, on pense par exemple à Nabilla. Récemment encore, Léa Salamé partageait au sein de son émission, Quelle époque !, des images du fameux face à face entre la star de téléréalité et influenceuse et l'humoriste féru de jeu de mots Stéphane de Groodt. Une séquence médiatique régulièrement citée pour démontrer la supposée "bêtise" ou inculture de la jeune femme. Et de nouveau, plus d'une décennie plus tard, l'ériger, justement, en "bête de foire", sous les rires du public.
C'est déplorable, et on a dédié un billet d'humeur à ce fiasco.
C'est ce que subissent bien des proclamées bimbos, depuis des années. Terme lui même riche de sexisme. On pense à d'autres figures, outre atlantique, elles aussi issues du milieu de la téléréalité... Comme cette chère Paris naturellement qui l'a si bien dit : "Je ne suis pas une blonde stupide, mais je sais très bien vous le faire croire".