"Sa main a attrapé mon entre-jambe" : un journaliste confie s'être fait agresser par Gérard Depardieu et se fait violemment attaquer

Entre l’humiliation faite aux victimes et les clashs, le procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles fait de grandes vagues. Ouvert ce lundi 24 mars, on ne compte déjà plus le nombre de rebondissements. Et un nouveau vient s’ajouter à la liste : une nouvelle victime de l’acteur a décidé de prendre la parole. Interviewé sur plusieurs plateaux TV, le journaliste Christophe Carrière revient sur son agression, survenue il y a quelques années dans un ascenseur. 

La scène se serait passée à Cannes, dans l'ascenseur du Martinez : “je me retrouve avec Gérard Depardieu devant moi et il y avait son attaché de presse historique, Claude Davy, et là, les portes à peine fermées, sa main attrape mon entre-jambe. C’est pas un chat-bi**, il attrape mon paquet. Le peu que je peux reculer, je recule, je suis déjà collé à la cloison.” Une agression physique, également accompagnée de violences verbales de la part de l’acteur : “Bah quoi ? Je peux pas te toucher la bi** ? Mais si, t’aimes ça. Eh puis t’as un beau paquet, je sais que ça te plait en plus.” Toujours selon les déclarations de Christophe Carrière, d’autres personnes étaient présentes dans l'ascenseur, mais “étaient hilares”, au lieu de défendre le journaliste. 

Un épisode traumatisant qui se serait déroulé il y a une vingtaine d’année et dont le journaliste n’a rien oublié, pas mêmes les mots crus de Gérard Depardieu au moment de quitter l'ascenseur : “Tu sais dans ce métier, un jour ou l’autre on se fait enc****, donc le plus tôt c’est le mieux”. Un témoignage courageux de plus contre l’acteur, mais qui semble diviser les internautes. Dans les commentaires du compte TikTok @w9lachaine, on peut lire des mots de soutien : “Enfin la parole libérée”, “bravo monsieur, c’est courageux”... Comme des mots plus violents : “Bah voyons !!! On te croit sur parole.”, “pourquoi dire cela maintenant, c’est trop facile.”, “bizarre, il change de version à chaque fois”, “le sourire aux lèvres, il a pas l’air traumatisé”, “et vous n’avez pas enlevé sa main en criant après lui ? Surtout vous lui donnez l’occasion de le faire une deuxième fois ?” Des commentaires négatifs moqués et descendus en flèche par certains Internautes plus cléments : “C’est pas parce que t’es pas traumatisé que c’est OK”, “sourire nerveux tu connais Valérie ?”, “l’union fait la force, seul c’est difficile d’en parler.”    

Dernièrement, Flavie Flament s’est également confiée sur ses agressions sexuelles. On rappelle que le numéro 3919 est disponible 7j/7, 24h/24 pour les violences sexistes ou sexuelles.