"Ces quatre dernières semaines ont été un peu comme des montagnes russes pour moi, car pendant cette période, comme des millions de femmes dans le monde, on m'a diagnostiqué un cancer de l'ovaire", a confié Christiane Amanpour depuis Londres, ce lundi 14 juin.
La cheffe du service international de la chaîne américaine CNN, et présentatrice de l'émission éponyme, Amanpour, qui y est diffusée, a précisé qu'elle avait déjà subi "avec succès une intervention chirurgicale majeure pour [l']enlever", avant d'ajouter qu'elle se lançait désormais dans "plusieurs mois de chimiothérapie".
Un message fort qu'elle a souhaité passer pour une raison : sensibiliser à cette condition qui incarne la 8e cause de cancer chez les femmes, et la 4e cause de mortalité par cancer, détaille l'Institut national du cancer.
Rapidement, celle qui a couvert la guerre du Golf en 1991, puis réalisé des reportages sur l'Irak, l'Afghanistan, le Pakistan, la Somalie, le Rwanda ou encore les Balkans, a assuré se sentir "confiante" en l'avenir et dans le système de santé britannique (NHS) qui s'occupera de la suivre. Elle a par la suite expliqué avoir pris la parole "par souci de transparence", mais "surtout pour appeler toutes les femmes à se faire diagnostiquer au plus tôt".
D'après la Fondation Arc pour la recherche contre le cancer, il s'agit ainsi d'une condition qui "reste longtemps [silencieuse]. Les symptômes apparaissent progressivement, à mesure que la tumeur évolue. Cela explique pourquoi le diagnostic est souvent posé lorsque la maladie est déjà avancée." Et l'urgence qu'il y a à mieux les connaître, donc à davantage communiquer sur ce sujet.
Parmi les symptômes, l'organisation liste notamment : "troubles digestifs, comme des ballonnements, des nausées, des troubles du transit, une perte d'appétit ou une douleur à l'estomac ; troubles gynécologiques, comme une perturbation des règles, des saignements ou des pertes vaginales anormales, des tensions dans les seins ; perturbations locales liées à la masse tumorale : pertes urinaires, douleurs pelviennes, augmentation du volume de l'abdomen, sensation de pesanteur ou d'inconfort au niveau abdominal." Autant de signes qu'il est indispensable de surveiller.
Dans cette optique, Christiane Amanpour encourage donc ses semblables, femmes et personnes concernées, à "s'informer sur cette maladie, passer régulièrement des examens de dépistage et des scanners, être toujours à l'écoute de leur corps et, bien sûr, veiller à ce que leurs préoccupations médicales légitimes ne soient pas ignorées". A partager sans modération.