Lors de sa sortie en 2015, nous vous avions donné 3 raisons de regarder "Scream Queens". Dans cette série d'horreur, dont Emma Roberts était la tête d'affiche, de nombreuses célébrités se sont donné la réplique. Au casting de la première saison, on trouvait notamment Leah Michele, célère pour son rôle dans "Glee", et la chanteuse Ariana Grande. Et à leurs côtés, Keke Palmer. Dans une interview donnée au L.A Times, publiée le 10 novembre, l'actrice est revenue sur le tournage de la série, mais sans nostalgie.
Alors qu'elle s'apprête à publier ses mémoires intitulées Master of Me, le 19 novembre prochain, Keke Palmer nous donne un aperçu des révélations qui bordent ses pages. Toute ressemblance avec des personnes ayant existé n'est absolument pas fortuite et l'actrice n'hésite pas à lâcher les noms des concernés, même les plus influents d'Hollywood. Comme celui de Ryan Murphy, le co-créateur de "Scream Queens". Véritable ponte dans l'univers de la série, on lui doit également "Nip/Tuck", "Glee" ou encore "American Horror Story".
Keke Palmer raconte ainsi comment, pendant le tournage de "Screams Queens", elle s'était arrangée pour honorer une autre obligation professionnelle lors d'un jour de congé. Mais ce jour-là, la production l'aurait finalement appelée pour lui demander de venir sur le plateau. Chose qu'elle refusa pour respecter son précédent engagement. C'était sans compter sur la colère de Ryan Murphy.
L'actrice raconte qu'il l'aurait alors appelée, lui reprochant son manque de professionnalisme. "C'était un peu comme si j'étais dans le bureau du directeur", se souvient-elle. "Il m'a dit : "Je ne t'ai jamais vue te comporter comme ça. Je ne peux pas croire que tu fasses une chose pareille", a-t-elle ajouté. Au sujet de ce savon passé par Ryan Murphy, Keke Palmer dit ne pas être sûr que le producteur s'en soucie. "(...) Il se concentrait sur son business, ce qui n'est pas un problème pour moi, écrit-elle dans son livre. Mais ce que je sais, c'est que même s'il s'en fiche, et même si je ne travaille plus jamais avec lui, il sait que moi aussi, je me considère comme un business."
Dans ses mémoires, Keke Palmer relate également les propos racistes que l'une des actrices de la série a eu à son égard. Une actrice qu'elle choisit de surnommer "Brenda" plutôt que de la faire connaître, "pour ne pas donner de pouvoir à ses mots et ne pas la mettre en lumière".
Keke raconte donc avoir tenté de calmer cette actrice qui s'était disputée avec une collègue, lui suggérant que tout le monde "s'amuse et se respecte". "Arrête Keke, lui aurait rétorqué Brenda. Tu te prends pour qui ? Putain de Martin Luther King ?" Des figures de la paix il en existe beaucoup, mais c'est à un homme noir que cette actrice a choisi de comparer Keke Palmer, une femme noire. Et c'est bien cela le problème. Une série d'horreur intitulée "les reines du cri", ironique. Pour nous, ce sont surtout les coulisses qui font peur à en crier.