Une belle preuve de sororité. L'actrice et réalisatrice Noémie Merlant est venue soutenir Adèle Haenel lors du procès du réalisateur Christophe Ruggia, qu'elle accuse d'"agressions sexuelles aggravées" entre ses 12 et 14 ans. Celui-ci a eu lieu du 9 au 10 décembre au tribunal correctionnel de Paris, et le verdict est attendu le 3 février prochain.
En attendant, de nombreux internautes ont déversé leur haine sur les deux femmes, les accusant de vouloir "faire du buzz".
En pleine promotion de son film féministe Les femmes au balcon, Noémie Merlant n'en finit pas de montrer son soutien à Adèle Haenel. Dans une publication Instagram du 11 décembre, l'actrice-réalisatrice publiait d'ailleurs une photo de son amie et écrivait en légende "soutien inconditionnel". Les deux femmes semblent nouer un lien très fort. Dans une interview accordée à la matinale de France Inter le 5 décembre, Noémie Merlant déclarait comprendre la décision qu'Adèle Haenel avait prise en quittant le cinéma français, en 2023. "Je l'admire, c'est hyper courageux, disait-elle au micro de Léa Salamé. Parfois, pour être entendue, il faut faire des choses de manière un peu radicale."
Sur le même sujet : "Adèle Haenel, moi, je veux juste lui dire : merci !", témoigne Noémie Merlant, émue.
Mais c'est bien la présence de la réalisatrice au tribunal de Paris le mardi 10 décembre qui a fait réagir certains internautes.
Sur TikTok, l'agence de presse Abaca Press a publié une vidéo dans laquelle on voit Noémie Merlant entrer dans la salle de procès. Sous la publication, de nombreuses critiques ont émergé. En voici quelques exemples : "Le club des petites comédiennes au chômage, le rôle de leur vie…", "entre bobo gauchos islamos qui se lèche la c..", "plus de rôle, faut du buzz", "Ces ratées", "Les grandes gueules se sont données rdv !", peut-on lire.
Heureusement, d'autres internautes (surtout des femmes) ont pris la défense des jeunes femmes. "Tant que les Hommes toxiques seront là, elles sont pas prêtes de disparaitre et d'arrêter de l'ouvrir !!!!", s'est exclamée l'une d'entre eux. "C’est fou elles sont victimes et les hommes s’en prennent à elles en commentaires ! qu’est ce que vous défendez en fait ? Vous vous sentez en danger ?", a interrogé une autre.
Preuve que la sororité inspire à la fois la haine de certains et le soutien des autres.