Constance Rousseau : J'emporte beaucoup trop de livres à chaque fois pour avoir le choix. La dernière fois que je suis partie en vacances avec des copines, c'était il y a une semaine et j'ai emporté Claudine à l'école de Colette, Suis-je snob ? de Virginia Woolf et un roman assez peu connu de Zola qui s'appelle Madeleine Férat.
Vania Leturq : Comme Constance, je prends plein de bouquins à chaque fois, mais comme mes dernières vacances étaient en Grèce, je pense que j'emporterais La fille des Louganis (de Metin Arditi, Éd. Actes Sud) un très beau livre qui se passe dans les îles grecques. Je me dis que c'est un livre qui doit être très agréable à lire quand on est en vacances.
Constance Rousseau : Ah, dans le même genre, j'emporterais aussi L'île de Prospero de Lawrence Durrell. C'est un très beau livre sur un voyage initiatique, il m'a énormément touchée.
Vania Leturcq : Pour moi, c'est le parfum de la crème solaire Nivea, qui me rappelle à la fois l'enfance et le départ en vacances. Avec ma peau de rousse, je suis obligée de mettre de la protection 50.
Constance Rousseau : J'ai deux parfums évasion. Le premier, c'est Fleur d'Oranger de Fragonard, qui est très délicat et sent le bébé et l'été. Et Volutes de Diptyque, que je trouve très exotique. Même s'il ne faut pas mettre de parfum au soleil ! (rires)
Vania Leturcq : Là, j'ai des copains qui m'ont fait un playlist pour les avant-premières en Alsace, elle est super. Mais pour un road-trip j'écouterais du Keren Ann : un truc folk, à la cool.
Contance Rousseau : En voiture, j'écoute toujours Leonard Cohen, George Brassens et Françoise Hardy.
Vania Leturcq : Un foulard ou une écharpe que j'ai portés toute l'année. Ils ont une odeur qui me rassure énormément. Ce mélange de parfums que j'ai pu mettre, de lessive, je trouve ça très réconfortant.
Constance Rousseau : Ce que je trouve réconfortant, c'est vraiment d'emporter plein de livres avec moi. Même si je ne les lis pas, je sais qu'ils sont là. C'est comme si j'emportais avec moi un morceau de ma maison.
Vania Leturcq : J'ajoute le petit cahier pour écrire : il faut toujours que j'en ai un sur moi, où que j'aille.
Vania Leturcq : Je ne suis absolument pas geek ! Ce que je fais de plus geek, c'est d'aller voir les comptes Twitter de gens que je trouve drôles. Justement, l'idée pendant les vacances, c'est de laisser derrière moi smartphone et ordinateur et de m'autoriser à être absolument pas joignable.
Constance Rousseau : Je suis un peu comme Vania. Quand je suis en vacances, je m'éloigne de mon téléphone. Et sinon, j'adore aller sur Instagram pour regarder les photos de gens célèbres.
Vania Leturcq : Je suis allée en Turquie au mois d'avril pour présenter L'Année prochaine.
Constance Rousseau : Moi c'était la Charente-Maritime, dans un petit village qui s'appelle Saint-Augustin et qui est tout près de la mer.
Vania Leturcq : Le sud de la France ! En juillet, je vais présenter le film à Uzès, je vais donc y rester quelques jours. Puis mon père a loué une maison près de Perpignan. Et enfin, je pars en vacances avec mon amoureux près de Bordeaux.
Constance Rousseau : Je pars bientôt à Moscou pour rejoindre une de mes amies.
Vania Leturcq : Mon amoureux, évidemment.
Constance Rousseau : Mon amoureux aussi, ou bien mes meilleures amies.
Vania Leturcq : Tu peux me prendre si tu veux !
Constance Rousseau : Mais j'adorerais t'emmener dans ma valise ! (rires)
Vania Leturcq : Elle est très, très grosse ! Car je n'arrive jamais à choisir quoi emporter, j'ai toujours peur qu'il me manque un truc. Elle est bleu vif et très grosse.
Constance Rousseau : C'est une Longchamp. On la reconnaît parce qu'elle est marron et qu'elle a un petit noeud Ladurée vert. C'est comme ça que je la repère parmi les autres valises.
L'Année prochaine de Vania Leturcq, avec Constance Rousseau, Jenna Thiam, Julien Boisselier et Kévin Azaïs. En salle depuis le 24 juin 2015.