En évoquant le travail d’un étudiant en publicité sur le plateau du « Grand 8 » dans la séquence « Top & Flops » de son émission, Laurence Ferrari ne pensait certainement pas créer des tensions entre Hapsatou Sy et Élisabeth Bost. En cause, une campagne fictive sur la sécurité routière montrant des femmes blessées au visage se maquiller au volant et au sujet de laquelle les deux chroniqueuses ne sont absolument pas d’accord.
D’un côté, Élisabeth Bost juge cette campagne sexiste et regrette qu’elle « stigmatise les femmes responsables des accidents de la route ». Rappelant que « ce sont quand même les hommes, en majorité » qui sont responsables des accidents mortels, elle estime qu’il aurait été plus légitime de cibler ces derniers.
De l’autre côté, Hapsatou Sy qui avait, à raison, promis des échanges musclés dans « Le Grand 8 » a qualifié cette campagne de « méga top ». Déplorant le fait que ses camarades voient du sexisme partout, elle estime qu’il ne s'agit pas « d'opposer les hommes aux femmes » mais bien de mettre le doigt sur un véritable problème. « Moi qui roule énormément dans Paris, je vois énormément de femmes en train de se maquiller, en roulant et pas forcément au feu, tout comme certains téléphonent, rédige des SMS, vont choper leur sandwich ou attraper quelque chose derrière, ce sont des comportements, qu'on veuille ou non, qui mettent en danger la vie des autres », rappelle-t-elle.
Au bout de plusieurs minutes, devant une Roselyne Bachelot et une Audrey Pulvar ayant préféré ne pas prendre part au débat, Laurence Ferrari a finalement ramené le calme, non sans mal toutefois.