Pierre Ménès vit " un conte de fée " depuis qu'il peut exercer son art de l'analyse sportive à la télé. En effet, lorsqu'il a débuté au Club Med comme GO (il était également prof de tennis), et qu'il multipliait alors les " histoires de fesses ", le jeune Ménès n'aurait osé envisager un jour d'être " payé pour assister à des matchs de foot ". C'est ce qu'a révélé ce matin l'intéressé à Cyprien Cini au micro de RTL , revenant ainsi sur ces débuts méconnus du grand public.
En revanche, si, depuis qu'il est devenu une figure incontournable du petit écran, " les filles [le] trouvent plus beau ", Pierre Ménès, lui, avoue difficilement supporter son image, qu'il juge " dégueulasse ", ajoutant : " Le problème, c'est que je suis un gros qui n'aime pas les gros. " Ses débuts sur M6, il y a quelques années, il est les juge très durement : " Je me dégoûte totalement. Je me rendais pas compte ", heureux de s'être depuis délesté d'une " trentaine de kilos (...) parce que j'ai fait attention et que, à l'automne dernier, j'ai fait une petite hépatite qui m'a fait perdre 13 kilos en trois semaines. " En effet, très suivi sur les réseaux sociaux, Pierre Ménès avait récemment inquiété ses fans en faisant état de problèmes de santé avant de poster, il y a quelques semaines, un cliché de lui très amaigri. Finalement pas mécontent de cette perte de poids imprévue, le journaliste espère bien en perdre " quinze de plus " dans les mois à venir.
Alors non, Ménès ne souhaite pas redevenir " le gros " comme lorsqu'il était accueilli comme " le gros de L'Equipe " sur les terrains de foot, pas plus qu'il ne souhaite devenir " le porte-étendard avec Laurence Boccolini des gros qui ont réussi dans le PAF ", qu'on se le tienne pour dit, même s'il tempère en exprimant faire " la différence entre les gros qui sont gros parce qu'ils bouffent n'importe quoi et ne font pas attention à eux-même et ceux pour qui ça peut être une maladie. "
Aujourd'hui mieux en accord avec son image, Pierre Ménès savoure cette vie professionnelle dont il avait rêvé à l'époque où il devait chanter au Club Med devant 1600 personnes déguisé en Mireille Matthieu. En revanche, de cette époque semble-t-il garder la nostalgie de l'anonymat, lui qui révèle en avoir marre de se faire " taper sur le bide " par des inconnus avinés dès qu'il se trouve dans un lieu public à l'heure où les inhibitions sont tombées.
Mais on connaît " Pierrot " lequel, si d'aucuns le considèrent encore comme " un beauf " malgré son amour de Rembrandt et de Roger Federer déclare qu'il... " s'en tape ". Et c'est tant mieux.