
Nabilla est une personnalité "controversée".
Autant pour ses prises de parole qui laissent parfois à désirer, et les produits ou tendances qu'il lui arrive de mettre en avant dans son quotidien d'influenceuse, que pour les réactions exacerbées qu'elle suscite, à chacune de ses interventions. Réactions jamais dépourvues de sexisme et d'acharnement facile : cela fait des années que l'ex star de téléréalité cristallise préjugés et remarques désobligeantes.
Lesquelles sont toujours indissociables de ce qu'elle représente : le stéréotype de la bimbo, l'influenceuse, l'ex vedette de téléréalité qui ne vivrait "que pour les caméras", la "culture du vide"... Autant d'appellations qui en 2025 alimentent volontiers les contenus misogynes. On a d'ailleurs dédié un entier article à cet intitulé de "culture du vide" et vous noterez qu'il est trop souvent assigné à des personnalités féminines.

Et son apparition remarquée à la Dernière de TPMP, émission événement signant la fin du talk show très controversé de C8, de témoigner de cet accueil pour le moins... Polémique, fiévreux et jamais dépourvu d'attaques virulentes de la part du public.
Le public de TPMP n'a pas forcément été tendre avec Nabilla.
Si des fans complimentent son apparence sur le Twitter toujours foisonnant de commentaires et de partages de l'émission de Cyril Hanouna, d'aucuns cependant déversent leur bile à l'encontre de la Kim Kardashian française, Nabilla Benattia-Vergara de son nom complet.

Florilège du pire au gré des réactions anonymes : "Elle a pris 10 ans dans la gueule ", "Elle est à l'image de cette émission quoi", "Elle est ultra refaite", "Nabilla devrait vraiment arrêter la chirurgie"... Entre autres joyeusetés qu'on vous épargne sans trop de regret.
Quand Nabilla n'est pas victime de body shaming, elle est toujours réduite à un énorme cliché sexiste qu'elle s'est réappropriée pour mieux s'en amuser, celui de la bimbo écervelée. Un stéréotype que des icônes de la trash tv comme Paris Hilton s'exercent à fustiger aujourd'hui.
La malveillance semble toujours de mise à l'encontre de Nabilla.

On se rappelle à ce titre de cette séquence médiatique où, sur le plateau de Canal +, le public riait de son incompréhension des jeux de mots en cascade de Stéphane de Groodt. Quitte à exprimer une forme de mépris culturel. C'était il y a 10 ans, et Léa Salamé s'en amuse encore. Quand ce n'est pas son apparence qui est étrillée, c'est sa supposée intelligence, dont elle serait dépourvue. On connaît la chanson.
Cependant, Nabilla suscite aussi la controverse.
Dans la Dernière de TPMP, entre deux invités "vocaux" de renom (Gad Elmaleh, Franck Gastambide, accusé de violences par 6 femmes), Nabilla s'est exprimée à propos de la fermeture de C8 et de la fin de TPMP en mentionnant les termes "dictature" et "censure". Des mots forts.
Face à ce que l'influenceuse considère comme une contradiction absolue à la démocratie et à la liberté d'expression, certains sont alors venus lui rappeler son quotidien... à Dubaï. Des propos paradoxaux ?