“Quelqu’un m’a dit que je devais le faire pour décrocher un rôle”, ce sont les mots de l’actrice Raven Symoné à propos d’une réduction mammaire qu’elle révèle avoir eu à l’âge de 15 ans. C’est au micro du podcast qu’elle anime avec sa femme, Miranda Pearman-Maday, que l’ancienne star de Disney Channel a partagé sans filtre cette information plutôt choquante.
“Je suis passée d’un bonnet F à un bonnet B”, se rappelle Symoné dans l’épisode du 5 décembre où elle recevait la comédienne Michelle Buteau. Elle confie également qu’elle a demandé à ce que cette réduction mammaire s’accompagne d’une liposuccion : “Je me suis dit, ‘Ouais si je fais une lipo, est-ce que les gens cesseront de dire que je suis grosse ? Et donc j’ai fait les deux pour le prix d’une”.
Des propos réellement choquants quand on sait que Raven Symoné n’était âgée que de 15 ans et qui reflète juste à quel point Hollywood exerce une pression monumentale sur le corps des jeunes femmes. En octobre dernier, celle qui s’est notamment fait connaître dans la série Phénomène Raven a révélé que son image avait été retouchée en post-production pour apparaître plus mince.
Les opérations subies par la star n’ont d’ailleurs pas été sans conséquences, Symoné dévoile avoir été victime de crises d’épilepsie en se réveillant de l’anesthésie et avoir toujours les cicatrices apparentes de cette intervention.
Et, comme si cela ne suffisait pas, elle a dû passer à nouveau sous le bistouri car en reprenant du poids, sa poitrine a de nouveau augmenté. “Et j’ai pris du poids après et j’ai dû y retourner rapidement pour en enlever encore un peu car ils étaient encore trop gros pour la sensibilité des autres”, explique-t-elle.
Non seulement ces pressions ont des impacts psychologiques durables, mais les interventions chirurgicales qu'elles encouragent comportent aussi des risques physiques réels. Raven Symoné n'est d'ailleurs pas la seule à en parler ouvertement récemment c’est la chanteuse Meghan Trainor qui a évoqué ne plus pouvoir sourire à cause du botox.
Ces témoignages, de plus en plus nombreux, mettent en lumière les pratiques abusives d'une industrie prête à sacrifier la santé mentale et physique de jeunes artistes au nom de standards de beauté irréalistes. Une prise de conscience nécessaire alors que ces pressions continuent d'affecter les nouvelles générations d'actrices.