Le 21 décembre 2024, Blake Lively a porté plainte contre Justin Baldoni.
L'actrice, révélation de Gossip Girl, et chère et tendre de Ryan Reynolds, accuse son partenaire à l'écran dans "It Ends With Us" de harcèlement sexuel. Mais ce n'est pas tout. Elle l'accuse aussi, dépôt de plainte de 80 pages à l'appui, d'avoir orchestré une campagne de dénigrement contre elle, et plus encore... De sabotage. Visant à détruire sa réputation.
C'est aussi le producteur Jamey Heath qui fait l'objet des accusations de l'actrice, au coeur d'une enquête du New York Times, relayant des faits présumés de "harcèlement sexuel répété et d’autres comportements dérangeants” à l'encontre de Baldoni. Enquête que nous vous détaillons ici et qui fait état de cette campagne supposée menée par une professionnelle de l'influence, Melissa Nathan afin d'alimenter sur les réseaux sociaux théories du complot et diffamations diverses à l'encontre de l'actrice.
Celle-ci est depuis soutenue par certaines consoeurs de l'industrie comme Amy Schumer et Gwyneth Paltrow, mais aussi d'autres comédiennes reconnues comme America Ferrera, Alexis Bledel et Amber Tamblyn. Et c'est justement Amber Tamblyn qui a décidé de parler haut et fort désormais.
Car l’actrice de 28 ans souhaite défendre Blake Lively, face à un public qui doute encore largement de ses allégations. Et elle accuse l'un de ces anciens partenaires de tournage, un célèbre acteur américain, d'un "comportement déplacé" sur le plateau d'un film, voire carrément "agressif, dégradant"...
Et ce n'est pas tout.
Abigail Breslin souhaite briser le silence.
Elle trouve que "l'affaire Blake Lively" en dit long sur le système hollywoodien en général. Et sur les violences, aussi bien sexistes que sexuelles, qui y pullulent. Ce qu'a largement démontré par ailleurs l'affaire Weinstein, depuis 2017, et les prémices du mouvement #MeToo.
"Quand j’ai fait part de mes inquiétudes au sujet d’un collègue j’ai été jugée "hystérique". On m’a dit que mes craintes étaient le fruit de mon imagination", dénonce aujourd'hui la comédienne sur ses propres réseaux sociaux. "Mais maintenant je vois ce schéma se répéter et je me rends compte qu’il s’agit de la norme"
"Je me demande souvent pourquoi le public semble toujours si enthousiastes à l’idée de voir une femme être détruite ? Pourquoi défendons-nous toujours aussi rapidement un homme accusé d’avoir eu des comportements inappropriés ?", poursuit l'actrice dans sa tribune.
"Mais quand une femme s’exprime c'est forcément une menteuse ?"
Dans ce témoignage, Abigail Breslin explique qu'avoir dénoncé l'attitude de son collègue de travail lui avait porté préjudice. Non seulement on ne l'a pas cru, mais l'actrice a fait l'objet d'une plainte pour diffamation... De la part de ce dernier. "J’ai été publiquement humiliée !".
Aujourd'hui, force est de constater que ce sur quoi l'interprète met le doigt rappelle les attaques à l'encontre de Amber Heard. Victim blaming constant, incapacité à croire les femmes, nécessité d'un bouc émissaire même dans des affaires complexes, mais surtout, stéréotype de la "mauvaise victime", que tout accuserait...
Mais aussi, et c'est le plus évident, campagne de dénigrement largement alimenté par les réseaux sociaux, vrillant carrément au cyber harcèlement et à l'acharnement médiatique. Rappelez-vous : tout y fait écho.