La plus mythique saga vampirique (oui oui, devant Twilight !), une pierre angulaire de la Ben Affleck-mania, un blockbuster trop malaimé des années 2000 où s'alignent les monstres mythiques... On pourrait énumérer longtemps le palmarès de cette actrice dont l'apogée - et hélas, la chute - a pris place au cœur des années 2000.
Mais ce n'est pas pour un nouveau rôle que celle qui a côtoyé Hugh Jackman, Josh Hartnett, Colin Farrell ou encore Adam Sandler se retrouve aujourd'hui sous les spotlights. Non, c'est parce qu'elle a décidé de briser le silence, malgré les conséquences que cette libération de la parole pourraient avoir sur sa carrière.
Et, enfin, de dénoncer les violences dont elle a été victime des années durant, pour mieux révéler celles dont sont victimes à l'unisson tant d'actrices avec elle. Violences physiques, psychologiques et sexuelles. "Elle", c'est Kate Beckinsale, l'une des icônes de toute une génération, la star de la franchise Underworld... Qui désormais décoche un joli coup de griffes à Hollywood.
Et son témoignage est juste hallucinant.
C'est l'histoire d'une industrie misogyne.
Dans une vidéo publiée sur Instagram, Kate Beckinsale révèle tout sur la teneur de son calvaire. Elle explique par exemple qu'un attaché presse l'a obligée à faire une séance photo... au lendemain d'une fausse couche. Qu'on lui a imposé un régime alimentaire "hyper strict", "si strict que j'en ai complètement perdu mes règles", fustige-t-elle sur ses réseaux sociaux. Ou encore que lors du tournage d'une séquence d'action, domaine physique où la comédienne excellait dans les années 2000, son partenaire de jeu l'aurait volontairement blessée.
C'est ce que raconte l'actrice, et bien plus encore : "J'ai été blessée, on m'a manipulée et on m'a fait sentir que c'était moi le problème". La révélation britannique de Pearl Harbor l'affirme froidement dans cette tribune partagée sur Instagram : "certains acteurs prennent du plaisir à pouvoir légalement blesser une femme au cours d’une séquence de combat".
Mais ce n'est pas tout.
Ce que révèle encore Kate Beckinsale, ce sont aussi des violences sexuelles subies. Alors qu'elle n'avait que 18 ans, et en était encore aux prémices de sa carrière hollywoodienne. "J’ai été pelotée par quelqu’un de l’équipe de tournage en qui j’avais vraiment confiance...", déplore-t-elle. Sauf que la Britannique a osé parler, malgré la peur des représailles. Mais cela n'a fait qu'aggraver sa santé mentale. Pourquoi ? Car la loi du silence, bien réelle, était trop forte, et sa considération, aux abonnés absents.
Elle raconte : "Je suis allée voir l’actrice principale, connue pour son soutien aux femmes, et je lui ai dit ce qu’il s’était passé, et elle m’a répondu : “Non, ce n’est pas arrivé”. Je suis allée voir une autre actrice pour lui dire que je venais d’être agressée par cet homme et on m’a répondu : “Non, tu ne l’as pas été” !"
"Ça dure depuis toujours. J’ai 47 millions d’histoires similaires à celle-ci", achève la star dans ce coup de gueule fracassant. "La machine se met en branle quand une femme se plaint d'un comportement qu'elle considère légitimement comme offensant, dérangeant, nocif, dans cette industrie !"
Si Kate Beckinsale confie tout cela, c'est pour défendre une star controversée qui elle aussi a décidé de libérer la parole : Blake Lively. La comédienne et chère et tendre de Ryan Reynolds dénonce des violences subies durant un tournage alors que des accusations la touchent, elle aussi, directement. Une affaire complexe qu'on vous détaille ici.
Parler, mais ne pas être écoutée, ou plus encore, ne pas être crue... Cela, bien des stars en font l'objet à Hollywood. On pense très fortement à une certaine Amber Heard. Qui a subi un cyber harcèlement d'une très acerbe violence. Rappelez-vous.