Longtemps perçue comme une célébrité authentique et sympathique, notamment à travers l’image renvoyé par son couple avec Ryan Reynolds, Blake Lively ne cesse d’essuyer les plâtres depuis la sortie du film It Ends With Us en août dernier. Au début de la promotion de ce film, dans lequel elle joue et qu’elle a co-produit, l'actrice semblait déterminée à sensibiliser à la lutte contre les violences conjugales, allant jusqu'à relayer les numéros d'écoute sur ses réseaux sociaux. Mais cela aura été de courte durée. Car très vite, Blake Lively est accusée de traiter de la pire manière le fléau des violences conjugales.
Dans le média féministe Sorociné, la journaliste Léon Cattan avait déployé ses arguments en expliquant que, pour commencer, le film était “adapté d'un livre accusé de glamouriser les violences conjugales”. Et son adaptation au cinéma n’aurait semble-t-il pas réussi à corriger le tir. “Le film présente un petit ami richissime et séduisant, Ryle, qui présente toutes les qualités encensées dans la romance, poursuit-elle. Même après avoir frappé Lily au visage, l’avoir poussée dans un escalier et tabassé son ex-prétendant (on y viendra), Ryle ne perd pas complètement son charme. Il a un bon fond, nous dit-on.....”
Autre critique adressée à Blake Lively : la manière dont elle a fait la promotion du film. Dans It End With Us, l’actrice incarne Lily Bloom. Un personnage qui porte bien son nom puisqu’elle est fleuriste. On rappelle à celles qui auraient séché les cours de langue à l’école qu’en anglais, bloom signifie floraison. Un clin d'œil un brin gnangnan mais soit. Sauf que l’actrice a passé toute la promo du film dans des tenues florales, incitant les gens à aller voir le film d’une manière jugée beaucoup trop légère par rapport à la gravité du sujet de son film. Après une avant-première en juillet, l’actrice avait notamment remercié toutes les personnes qui étaient venues en respectant le thème vestimentaire. “Merci à tous ceux qui sont venus en jeans fleuris à nos côtés”, avait-elle écrit en légende de sa publication Instagram.
Au fil de la promotion du film, Blake Lively a également été accusée de profiter de la médiatisation du film, et là encore de détourner l’attention du sujet pourtant hautement important, pour faire la promotion de sa marque de soda Betty Buzz et de sa marque de produits capillaires Blake Brown Beauty. Elle avait ainsi publié plusieurs photos d’une soirée sur Instagram en remerciant son entreprise d’avoir organisé “une fête sur le thème des fleuristes à l’occasion de la sortie du film”.
À côté de la plaque, c’est rien de le dire. Mais en plus de son manque de sérieux vis-à-vis des violences conjugales, Blake Lively est également accusée d’être imbuvable (contrairement peut-être à son soda ?). Le 19 octobre, une vidéo a émergé sur Tiktok, dans laquelle on entend Emanuel Miller se plaindre du comportement de l’actrice à son égard, mais également à l’égard de toute l’équipe, lors du tournage du film Hick en 2011. Cette vidéo est extraite d’un épisode du podcast “What Was It Like”, diffusé le 26 septembre.
Emanuel Miller, alors coiffeur de Blake Lively, raconte le déjeuner catastrophique organisé par l’actrice, auquel toute l’équipe du tournage avait été invitée. “La cuisine était dans un état catastrophique, la nourriture n’était pas prête, Blake avait passé la nuit à faire des pâtisseries, des tours de choux à la crème et des gâteaux, se souvient-il. Les autres invités sont restés mais j’ai fini par partir vers 8 heures du soir et la nourriture n’avait toujours pas été servie.”
Interrogé par Julian Morgans, l’hôte du podcast, sur le fait que Blake ait pu être anxieuse du fait de cette réception, Emanuel Miller répond : “Vous êtes gentil d’essayer de lui accorder le bénéfice du doute, mais je ne l’ai jamais vu adresser la parole à qui que ce soit.” “Même sa famille, sa mère et son frère, semblaient avoir peur d’elle, ajoute-t-il. On ne dit pas à Blake : “Blake, tu reçois tous ces gens, il faut qu’on les nourrisse.” Il se souvient également que Vivian, la maquilleuse du tournage, et sa soeur qui lui rendait visite, ont été appelées à la rescousse vers une heure du matin pour venir aider à tout nettoyer. “Elles ont passé une heure à nettoyer les casseroles et des poêles et tout le bazar que Blake avait mis”, précise-t-il.
Ce n’est pas la première fois que des critiques émergent sur le comportement de Blake Lively. En août 2024, la journaliste Kjersti Flaa a republié l’interview qu’elle avait mené avec l’actrice et sa co-star de l’époque, Parker Posey, lors de la promotion du film Cafe Society (2016). Blake Lively apparaît irrespectueuse et condescendante, ignorant la journaliste et ne répondant aux questions qu’en s’adressant à sa co-star.
Kjersti Flaa avait également épinglé Anne Hathaway pour un comportement jugé irrespectueux lors d’une interview survenue en 2012 lors de la promotion du film Les Misérables. Mais le 9 octobre dernier, la journaliste a révélé que l’actrice lui avait présenté ses excuses. À ce jour, Blake Lively n’en a pas fait de même. Cela aurait pu suffire à sauver la réputation d’Anne Hathaway, mais Emanuel Miller, coiffeur qui racontait le déjeuner catastrophique avec Blake Lively, a lui aussi fait part de son expérience désagréable avec elle sur un tournage. Hollywood, ses strass, ses paillettes et ses actrices insupportables, un monde qui fait décidément rêver.