C'est un véritable feuilleton médiatique.
Le 21 décembre 2024, Blake Lively a porté plainte contre Justin Baldoni. L'actrice accuse son partenaire à l'écran dans "It Ends With Us" de harcèlement sexuel. Ses allégations se retrouvent dans une enquête du New York Times que nous vous détaillons ici. Justin Baldoni a récemment rétorqué par le biais de son avocat en diffusant la vidéo des coulisses du tournage. Une vidéo d'une durée de dix minutes censée prouver le consentement de Blake Lively. Une vidéo qui fait énormément réagir : on vous raconte pourquoi ici.
Pendant ce temps, la Toile semble s'acharner sur Blake Lively. Depuis la promotion jugée catastrophique de son projet avec Justin Baldoni, de nombreuses interviews de la star refont effectivement surface et scandalisent. Comme ce post très relayé d'une journaliste américaine qui avait partagé son entretien avec l'actrice, d'il y a quelques années, en titrant : “l’interview de Blake Lively qui m’a presque fait démissionner”. Acharnement tel que Blake Lively accuse l’équipe de communication de Justin Baldoni d’être responsable d’une campagne de diffamation à son égard.
Et aujourd'hui, une nouvelle voix résonne.
A savoir ? Celle de Rossella Rago, qui fut figurante durant pas moins des six saisons de Gossip Girl, série culte dont Blake Lively fut l'indéniable révélation. Rago, 37 ans, animatrice d’une émission de cuisine, dénonce sur TikTok depuis le 27 janvier l'attitude présumée de Blake Lively sur le plateau de la série culte. Et vous vous en doutez, les révélations sont virulentes...
Dans ces posts partagés par Madame Figaro, Rossella Rago ne mâche pas ses mots.
Celle qui en plus de son statut d'influenceuse est également autrice, tacle ouvertement la comédienne et productrice de Jamais plus. Pour des faits qui remonteraient à la fin des années 2000. "C’était très désagréable de travailler avec elle", fustige effectivement l'ancienne figurante. "Je ne sais pas comment le dire autrement. Je peux attester que travailler avec Blake Lively est horrible".
"Elle est habituée à être adorée et quand elle ne l’est pas, les ennuis commencent !", dénonce encore la cuisinière. "Sur le plateau de Gossip Girl, tout le monde se prosternait à ses pieds". Quant à l'attitude en question, on avouera que les détails sont plutôt lunaires : "Elle rotait et pétait en plein milieu du plateau et faisait comme si nous avions la chance de sentir ses pets".
Tout un poème. Mais ces mots ne sont pas anodins...
A lire ces accusations, on pense fortement à une autre star qui a l'habitude des noms d'oiseaux mais se retrouve aujourd'hui au coeur d'allégations particulièrement accablantes dans la presse, enquêtes à l'appui. Elle, c'est Meghan Markle. Figure royale des plus controversées récemment dépeinte en girlboss tyrannique.
Cette enquête très dense de Vanity Fair datant du 17 janvier que nous vous relations en détails brosse effectivement le portrait d'une duchesse du Sussex épouvantable en patronne, durant la production de son podcast féministe Archetypes, produit par Spotify. Agressivité verbale, manipulations psychologiques et émotionnelles, pressions diverses à l'égard de ses employés, toxicité du management...
Témoignages à l'appui, on découvre une Meghan Markle qui choisirait ses "chouchous" et ses boucs émissaires, mettrait plus bas que terre un employé avant de lui envoyer des fleurs pour se faire pardonner (comme dans une relation toxique, oui oui), hurlerait pour se faire comprendre, quitte à tétaniser ses équipes, aurait même "volé" l'idée de son podcast à un subalterne. Plus encore, cette enquête dresse l'image d'une star se complaisant dans une adoration d'elle-même, et une approbation d'autrui qui lui semble naturelle, du moindre de ses faits et gestes.
Comme Blake Lively donc qui, à en croire Rago... Souhaiterait faire humer à autrui ses propres pets. Le symbole est fort.
Mais même si ces faits seraient finalement avérés concernant la Duchesse, ce qui n'est pas prouvé, cela ne change en rien le traitement dont Meghan Markle fait l'objet en ligne depuis des années. Insultes, quolibets divers, menaces, remarques permanentes et sexistes sur son physique, son attitude, ses "manipulations". Idem pour Blake Lively.
Deux personnalités très clivantes et médiatisées qui font l'objet d'un cyber harcèlement virulent et indéniable. Entre comportements toxiques tout à fait plausibles "dans les coulisses" de leur part (les témoignages abondent), et violences subies par les principales concernées, ces réalités se combinent et constituent un tout, qui en dit également long sur la misogynie ambiante, laquelle ne doit pas être éludée dans cette affaire, au risque de reproduire les mêmes "erreurs" que durant la médiatisation du procès Amber Heard/Johnny Depp par exemple.
Deux récits d'une même réalité en somme.