"Il s'est offert un modèle plus récent ?"
On a déjà vu accueil plus sororal... Alors qu'était présente au Palais Royal l'actrice Laura Smet, pas la star la moins médiatisée s'il en est, c'est une autre personnalité populaire qui a monopolisé les flashes du magazine Paris Match, à l'occasion du lancement du pop-up Augustinus Bader.
A savoir ?
Alain Chabat, cinéaste, comédien, humoriste, animateur... et sa femme Tiara. Tiara Comte, c'est une actrice, mais aussi une créatrice, sculptrice indépendante, et "épouse de", donc : la figure de proue des Nuls s'est mariée avec elle il y a 5 ans déjà. Pour l'anecdote, 23 ans les séparent...
Et contre toute attente, malgré sa notoriété très relative, les internautes se sont... acharnés sur elle. Quitte à tutoyer la misogynie au fil de commentaires très exacerbés. Florilège du pire.
Sur les réseaux sociaux, l'arrivée du couple Chabat, et plus précisément de sa compagne, tout sourire, en haut blanc, présentant la stature d'une mannequin, a suscité les pires commentaires. Un déluge de critiques fustigeant apparence, poitrine, attitude supposée de la principale concernée... Pêle-mêle.
"Il s'est offert un modèle plus récent ?", "Elle vient de les acheter ses nénés", "Elle est grave vulgaire !", "Aucune connexion avec son mari elle cherche l'attention des autres plutôt", peut-on lire parmi ces dizaines de réactions un brin dépourvues de tact, n'est-ce pas.
Mais aussi : "Madame se met bien en avant pour bien mettre sa poitrine en avant mdr. Certains ils faut qu'ils arrêtent de se la péter un peu trop ! La simplicité est si facile", "Quelle pub pour une poitrine refaite !", "Attention on montre la poitrine bien droite !", "Elle est prof de gym la femme a Chabat? Pas eu le temps de se changer",
Beaucoup de commentaires féminins dans ce bric à broc de remarques cumulant stigmatisation basique en mode "attention whore" (une femme fière et droite face aux photographes, prenant la pose, serait forcément "arrogante" ou superficielle) mais également attaques sur le physique - et les seins - rappelant l'ère pas si lointaine où les femmes étaient sans cesse qualifiées de "bimbos" (Ophélie Winter en sait quelque chose)...
Une sororité aux abonnées absentes qu'on peut déplorer.
Mais également dans ce flux de remarques absolument pas "ouf" (pour citer un mot cher à l'acteur du film de Gilles Lellouche), un doigt pointé par certains vers un autre phénomène sexiste, celui de la "femme trophée". Ce dont est par exemple accusé Marc Lavoine au sujet de sa compagne Adriana Karembeu : "exposer" sa dernière "conquête" comme s'il s'agissait d'une fierté à revendiquer, auprès de ces messieurs. On vous décrypte tout ça dans ce billet d'humeur.
"C'est sa femme ou sa fille ?", "Il expose son trophée, Chabat", "Fascinant cette attirance pour des femmes plus jeunes qu'eux", se sont ainsi offusqués les lecteurs de Paris Match. Il est vrai que 23 ans d'écart, ça fait beaucoup là, non ? Une différence d'âge hélas si banalisée dans le monde du spectacle. Rappelez-vous...