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"Tout le monde m'agressait. J'ai vécu l'enfer" : Ophélie Winter revient sur le sexisme qu'elle a subi
Publié le 4 novembre 2024 à 20:00
Par Clément Arbrun | Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Sexisme, burn out, acharnement... L'espace d'un podcast, Ophélie Winter est revenue sur le tournage cauchemardesque du film "Folle d'elle", considéré comme un nanar. "Un véritable enfer" à l'écouter...
"Tout le monde m'agressait. J'ai vécu l'enfer" : Ophélie Winter revient sur le sexisme qu'elle a subi
"Tout le monde m'agressait. J'ai vécu l'enfer" : Ophélie Winter revient sur le sexisme qu'elle a subi Sexisme, burn out, acharnement... L'espace d'un podcast, Ophélie Winter est revenue sur le tournage cauchemardesque du film "Folle d'elle", considéré comme un nanar. C'est au podcast "Comédies Club" de BFM TV qu'Ophélie Winter se confie, revenant sur l'accueil infernal de ce film considéré comme un nanar culte. Elle dénonce un acharnement de la presse, focalisée sur sa vie personnelle et son physique de "bimbo". "C'est une comédie romantique qui n'a pas non plus prétention à être un chef-d'œuvre. Il y avait vraiment des gens un peu agressifs. Tout le monde m'agressait. J'ai vécu l'enfer" "Les critiques de cinéma nous sont un peu tombés dessus à bras raccourcis". Le Parisien commente à propos de la comédienne de 23 ans : "malgré l'avantageuse poitrine de l'actrice-chanteuse, l'ensemble est d'une désespérante platitude."
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"J'ai vécu l'enfer

C'est au podcast "Comédies Club" de BFM TV qu'Ophélie Winter est revenue sur une douloureuse expérience, qui tutoie beaucoup trop notre nostalgie. A savoir ? Le tournage de Folle d'elle, comédie romantique sortie en juin 1998 où la star de la chanson, âgée de 23 ans seulement à l'époque, côtoie Jean-Marc Baar, la star du Grand Bleu... Et un tout jeune Gilles Lellouche. Le cinéma, une étape cruciale pour celle qui obnubilait tabloïds et presse people à l'époque.

Folle d'elle... Ce film plutôt tombé dans l'oubli (beaucoup plus que Bouge !, son autre grand rôle, et film multi diffusé à la télé) et considéré comme un nanar culte a été accueilli avec virulence par la critique, mais pas de la manière la plus élégante qui soit. "C'est une comédie romantique qui n'a pas non plus prétention à être un chef-d'œuvre. Il y avait vraiment des gens un peu agressifs", témoigne Ophélie Winter, qui l'affirme : "Tout le monde m'agressait. J'ai vécu l'enfer". 

Mais ce n'est pas tout...  

"Sa poitrine avantageuse" : Ophélie Winter victime de sexisme avec la sortie de "Folle d'elle"

Derrière le "flop" de Folle d'elle, on observe en vérité un acharnement plutôt décomplexée de la presse, moins préoccupée par la performance de sa star Ophélie Winter que focalisée sur sa vie personnelle et son physique de "bimbo". Deux sujets qui semblent obséder les médias. 

Comme en témoigne l'article du Parisien, qui commente dans le plus grand des calmes : "malgré l'avantageuse poitrine de l'actrice-chanteuse, l'ensemble est d'une désespérante platitude". Et son binôme Jean-Marc Baar de se souvenir : "Je voyais que c'était quelque chose de pas facile à porter. Quand on était ensemble, et que je voyais ces attaques, je lui disais 'écoute, c'est du papier, c'est du son. Il ne faut pas que ça tue.' Elle s'en est très bien sortie. Mais c'était dur". 

"Les critiques de cinéma nous sont un peu tombés dessus à bras raccourcis", entend-t-on encore dans le podcast de BFM TV, qui relate les retours des critiques. Sans forcément caché leur sexisme au passage. Une "autre époque" ? Pas certain : elle n'est pas si lointaine...

Un sexisme bien décomplexé qui rappelle le "slut shaming" que subissent bien des icônes : comme Zahia, qui témoigne des remarques qu'elle subit au quotidien dans cet article. Et la bimbo est un stéréotype qui en dit souvent long sur notre société : la plus emblématique de toutes l'explique dans ce billet d'humeur

Le podcast "Comédies Club" recueille des témoignages rares sur les comédies cultes - ou foirées - du cinéma français. Les coulisses qui se dévoilent dépassent souvent le simple cadre du film. Comme cette prise de parole poignante de Patrick Timsit sur le calvaire vécu par Lolo Ferrari face "aux porcs", qu'on vous relate ici.

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