






"J'adore être castée pour un film puis dégagée sans raison !"
Ca, c'est qu'a balancé sans filtre Sharon Stone, éternelle Catherine Trammel, veuve noire en tailleur blanc - tout aussi fantastique chez Sam Raimi et Martin Scorsese. L'actrice n'a pas sa langue dans sa poche quand il s'agit de décocher ses coups de gueule. Comme lorsqu'elle affirme donc avoir été "virée" d'un film. Film dont tout Hollywood parle en ce moment, qui plus est.
Sur ses réseaux sociaux, elle détaille : “J’ai ADORÉ être castée puis dégagée sans être prévenue, et pour absolument aucune raison. ADORÉ". Mais comment expliquer qu'une superstar comme Sharon Stone se retrouve virée d'un film comme aux premiers jours de ses figurations ? Un premier indice se trouve peut être... Dans le caractère très, très controversé du film en question.
On vous explique.
Sharon Stone a été "virée"... de L’ombre d’Emily 2.
La suite du thriller sorti en 2018 n'est autre que le nouveau film de Blake Lively.
Actrice au coeur d'une affaire vertigineuse depuis des mois, alors qu'elle accuse son partenaire à l'écran (et metteur en scène) dans "It Ends With Us" Justin Baldoni de harcèlement sexuel (accusations démenties par ce dernier, qui assure : "Ce procès n’a rien à voir avec la vérité, mais tout à voir avec son désir de ruiner ma carrière"), et que l'affaire - qui devrait aboutir à un procès le 29 mars 2026 à New York - est devenu un chaotique feuilleton médiatique.
Et bien avant la diffusion de sa première bande annonce, ce projet suscitait déjà la discorde. Cela fait des semaines encore qu'il génère quantité de ragots. Les internautes imaginent effectivement de virulents conflits entre Lively et Anna Kendrick, sa costar. Le metteur en scène Paul Feig a beau avoir nié ces rumeurs (“C'est complètement faux. Désolé. Le film est terminé et sort bientôt. Ne croyez pas tout ce que vous lisez sur les réseaux sociaux ces jours-ci.”), rien n'y fait.
Résultat, le 7 mars dernier, lors d'une projection du film en avant première au festival South by Southwest, un manifestant a brandi une pancarte sur laquelle était écrit « Justice pour Justin Baldoni » à l'extérieur de la salle de cinéma.
Il faut dire que polémiques terribles, contrepoints, et théories du complot, s'accumulent à l'encontre de Blake Lively. Depuis l'an dernier, journalistes, ex partenaires (dans la série Gossip Girl notamment), techniciennes... Dénoncent une attitude jugée "déplacée" voire "méprisante" de l'actrice. Les témoignages les plus à charge tirent le portrait d'une artiste despotique et imprévisible.
Faut-il donc à l'aune de ces prises de parole, comme le suggèrent de nouveau bien des internautes et enquêteurs en herbe, suggérer un conflit entre Sharon Stone... Et Blake Lively, qui aime à avoir une certaine mainmise, un contrôle, sur ses projets, quitte à cristalliser des différents artistiques ? Tout cela n'est que de l'ordre de la pure hypothèse. Cependant, Sharon Stone n'a pas donné plus de détails.
Et pour l'instant, l'équipe du film ne s'est pas exprimée.
Sur Ecran Large, on s'interroge, en toute perplexité : "Si la colère et la déception de l’actrice sont palpables, son commentaire reste trop lapidaire pour comprendre si elle a été victime d’un renvoi du jour au lendemain avant d’avoir participé au tournage, ou si elle a été supprimée au montage après avoir tourné. À part le cachet, ça ne fait pas beaucoup de différence sur le résultat"
"Tout le monde sait bien que ce genre de désagrément arrive très souvent dans la cruelle jungle hollywoodienne (et pas que chez Terrence Malick), mais il est plus rare de voir la foudre tomber sur des célébrités du calibre de Sharon Stone, surtout sans que les formes (orales au pire, financières au mieux) ne soient mises. Plus rare encore : voir la célébrité en question exprimer son ressentiment sans langue de bois et dans les commentaires Instagram d’un célèbre tabloïd"