"C'est insultant pour l'image des femmes !" : Blake Lively vs Justin Baldoni, un scandale misogyne ? L'actrice dénonce une caricature "sexiste"

"Outrageusement sexiste !"

Blake Lively ne mâche pas ses mots quand il s'agit de rhabiller pour l'hiver la rédaction du Hollywood Reporter. Comme l'intégralité de la presse US depuis quelques mois, THR s'empare de l'un des plus gros - et controversés - scandales du moment : la bataille d'une rare violence opposant l'actrice et révélation de Gossip Girl à Justin Baldoni, depuis son tout premier dépôt de plainte, et dans l'attente d'un procès. 

L'actrice américaine accuse son partenaire à l'écran (et metteur en scène) dans "It Ends With Us" de harcèlement sexuel. Et d'avoir également mené à son encontre une énorme campagne de diffamation en ligne afin de détruire sa réputation - un cyber harcèlement digne de celui qu'a pu subir Amber Heard. Ses allégations graves se retrouvent dans une enquête du New York Times. Justin Baldoni a quant à lui publiquement nié les faits puis diffusé par le biais de son avocat la vidéo des coulisses du tournage, censée prouver le consentement de Blake Lively. A moins que...on vous raconte tout ici. 

Oui mais voilà, la polémique n'en finit pas, alors qu'entre deux contradictions et invectives, le Hollywood Reporter a mis en scène les deux partenaires et ennemis juridiques l'espace d'une nouvelle Une les brossant quasiment... Comme des Avengers ou des icônes de cinéma d'action belliqueuses. Preuve en est, Blake Lively brandit carrément une fronde contre son antagoniste. Cela ne plaît pas à tout le monde, et surtout... A Blake Lively elle-même.

Qui a directement protesté !

Blake Lively ne mâche pas ses mots.

A propos de cette étrange couverture de magazine aux accents épiques, "vendant" l'affaire Lively vs Baldoni comme s'il s'agissait de l'affiche d'un futur blockbuster (rappelons qu'il est question d'une affaire entremêlant accusations de harcèlement sexuel et sexisme en ligne), l'actrice dénonce via le communiqué de l'un de ses représentants : "Le cadrage de cette photo est outrageusement insultant car il reprend tous les clichés sexistes sur les femmes..."

"Et précisément, sur les femmes qui osent déposer une plainte sur leur lieu de travail, elles sont forcément perçues comme des agresseurs qui méritent les représailles qui leur sont infligées !...". Pas d'ambiguïté pour Lively, qui envisage ce projet esthétique comme une expression "extrêmement offensante" à son égard. "Le Hollywood Reporter devrait avoir honte !", décoche ce communiqué.

Droit de réponse particulièrement virulent. 

Mais Une étrange de la part d'un magazine qui pourtant, dans le même laps du temps, souhaite plus que tout ménager la chèvre et le chou. Le Hollywood Reporter déplore effectivement dans un récent billet particulièrement alerte que la presse et le public "se nourrissent de la meilleure querelle d’Hollywood" en oubliant volontiers les enjeux humains derrière. Ou simplement, l'idée de justice et de vérité. "Tout le monde est insatiable. Mais rien de tout cela ne semble aider beaucoup Lively ou Baldoni", observe le journal. TikTok, la presse people, et autres, feuilletonnent une affaire aux nombreuses zones d'ombres.

Clashes, théories du complot, enquêtes en amateur sur les réseaux sociaux, viennent nourrir, selon le magazine, une sur-médiatisation qui au fil des semaines devient de plus en plus inquiétante. La revue prédit que Blake Lively et Justin Baldoni vont finir par "s'autodétruire" et que les seuls gagnants seront... Leurs avocats.

"Si vous ne lisez que la plainte de 80 pages de Lively, vous serez convaincu que Baldoni est un faux féministe qui a fait des commentaires inappropriés à sa co-star, l’a forcée à tourner des scènes très intimes sans son consentement, puis a discrètement ordonné une campagne sur les réseaux sociaux pour salir Lively. Si vous ne lisez que la plainte de 224 pages de Baldoni, vous serez convaincu que Lively est une diva du harcèlement qui, aidée par son mari Ryan Reynolds, a fabriqué une liste de plaintes pour harcèlement hors contexte afin de prendre le contrôle créatif d’un film", résume le Hollywood Reporter. 

Qui défend la nuance... Ce que cette Une ne laisse pourtant pas présager.