"Menteuse !", "Ne croyez pas tout ce que vous lisez" : Blake Lively vs Justin Baldoni, l'actrice au coeur de nouveaux scandales (et théories du complot)

Blake Lively toujours plus polémique ?

Alors que l'actrice américaine accuse son partenaire à l'écran (et metteur en scène) dans "It Ends With Us" Justin Baldoni de harcèlement sexuel (accusations démenties par ce dernier, qui assure : "Ce procès n’a rien à voir avec la vérité, mais tout à voir avec son désir de ruiner ma carrière"), et que l'affaire - qui devrait aboutir à un procès le 29 mars 2026 à New York - vrille dangereusement au feuilleton médiatique, suscitant théories du complot et ragots sur les réseaux sociaux, la star se retrouve au coeur de nouvelles polémiques.

Après la diffusion par l'avocat de Justin Baldoni de la vidéo des coulisses du tournage, censée prouver le consentement de Blake Lively, et l'apparition du couple Lively/Ryan Reynolds durant l'émission spéciale du 50e anniversaire de Saturday Night Live, où Reynolds a décoché quelques blagues à propos de tous ces scandales à Tina Fey et Amy Poehler ( "Vous me demandez comment ça va ?... Ca va super. Pourquoi qu'avez-vous entendu au juste ?"), l'actrice fait beaucoup parler... Par rapport à ses tournages.

Déjà controversés...

Par où commencer ?

C’est d'emblée, et bien avant sa sortie, le nouveau film de Blake Lively, L’ombre d’Emily 2, qui suscite la discorde. La comédienne y côtoie Anna Kendrick, star de Pitch Perfect. A la barre, Paul Feig, qui n'est pas inconnu aux controverses et "shitstorm" sur les réseaux sociaux : le reboot au féminin de SOS Fantômes, c'était déjà lui ! 

De là à dire que le cinéaste, bien malgré lui, est abonné aux déferlements de haine misogyne en ligne à l'encontre de ses actrices... 

Mais pourquoi ce film fait réagir dès la diffusion de sa bande annonce ?

C'est simple, la suite de ce thriller sorti en 2018 inspire les gossips exacerbés des internautes car beaucoup imaginent un malaise, si ce n'est des conflits, entre Anna Kendrick et Blake Lively. 

La moindre vidéo de tapis rouge mettant en scène Kendrick cristallise les pires commentaires à ce titre. D'aucuns sont persuadés que les deux femmes se sont déchirées sur le plateau, et que Kendrick ne parvient pas à assumer la promo d'un film dont la simple évocation renvoie fatalement à... Blake Lively.

Feig, lui, a souhaité apaiser les ardeurs anonymes, en l'affirmant : il n'y a pas eu le moindre conflit entre les deux actrices, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. 

Nos confrères d'Allociné rapportent sa parole : “C'est complètement faux. Désolé. Le film est terminé et sort bientôt. Ne croyez pas tout ce que vous lisez sur les réseaux sociaux ces jours-ci.”

Des esquives qui n'empêchent pas tout. Le 7 mars dernier, un manifestant a brandi une pancarte sur laquelle était écrit « Justice pour Justin Baldoni » à l'extérieur de la salle de cinéma où en plein festival (le mythique South by Southwest) était projeté le film en avant première. Une question à ce sujet a même été posée à Kendrick, imperturbable.

Mais ce n'est pas tout. 

Des images de paparazzi prises sur le tournage de It Ends With Us, datant du 14 janvier 2024, montreraient Blake Lively et Justin Baldoni effectuant des gestes qui contrediraient la plainte de l'actrice. Blake Lively serait effectivement vue en train de mordre la lèvre de l'acteur, alors que c'est lui, selon l'actrice, qui aurait effectué ce geste en premier à son encontre.

Bien des internautes, dès lors, qualifient la star de "menteuse".

A côté de cela, c'est le brouhaha juridique.

Tel que le détaille FORBES, les avocats de Lively défendent la confidentialité "nécessaire" de documents sensibles au coeur du futur procès, évoquant le risque de « préjudice irréparable si des conversations marginales avec des personnalités sans rapport avec l'affaire tombaient entre de mauvaises mains », alors que Justin Baldoni se retrouve au coeur d'un rapport d'enquête où plusieurs employés anonymes de sa société de production Wayfarer Studios, dénoncent des attitudes « professionnellement inappropriées ». En parallèle, Baldoni accuse le Times "de travailler avec l'équipe de Lively pour le diffamer".

Les avocats de Lively, poursuit FORBES, ont déposé une plainte comprenant de nouvelles accusations selon lesquelles le comportement de Baldoni avait mis mal à l'aise "au moins deux autres membres féminins de la distribution", et l'actrice, via ses représentants, aurait fait savoir qu'un accord à l'amiable serait « inapproprié » dans cette affaire. En face, les avocats de Baldoni n'hésitent jamais à contre attaquer.

Des éclats qui font tâche, entre deux polémiques.

Comme la présence de Ryan Reynolds à la soirée des 50 ans de SNL, que nous évoquons plus haut, et qui pose problème car, pour paraphraser un podcasteur américain, Zack Peter : "c'est le lieu de travail de son ex-femme et de son mari actuel". "C'est complètement fou de détourner l'attention le soir où votre ex et son nouveau mari étaient censés être au centre de l'attention". 

Face à cela, rappelons les mots d'une tribune alarmée, celle du Hollywood Reporter "la presse et le public se nourrissent de la meilleure querelle d’Hollywood. Tout le monde est insatiable. Mais rien de tout cela ne semble aider beaucoup Lively ou Baldoni".

Lively, elle, reste fidèle à son mantra : "Nous irons jusqu’au bout, parce que nous savons que la vérité est de notre côté".