Les haters sont de sortie.
Blake Lively, révélation de la série culte Gossip Girl et papesse des romances mélancoliques, s'est rendue cette semaine auprès de son cher et tendre Ryan Reynolds à une projection new yorkaise du film événement "Wicked", comédie musicale qui donne le la à la popstar Ariana Grande. Laquelle s'est donc retrouvée entre l'interprète de Deadpool, et celle de Instinct de survie. Jusque là, rien de très étonnant que de voir autant de personnalités influentes sur les tapis rouges.
Mais il a suffit de cette apparition publique somme toute très anodine pour susciter la haine. Les internautes s'offusquent sur la Toile de cette réunion, et surtout de la présence de Blake Lively : "Qui sont ces gens ?", "Blake Lively et Ryan Reynolds, que font-ils là tous les deux ?", "Blake Lively doit être cancel", "Mon plus grand deuil de 2024, c'est le respect et tout l'amour que j'avais pour Blake Lively", "Son sourire est si fake", "Pitié, moins de Blake Lively", "Oh non, pas Blake"...
Mais pourquoi tant de haine ?
"Ariana Grande a l'air si mal à l'aise", "Blake et Ryan : beurk", "C'est un cauchemar cette photo !"
Ils abondent, les commentaires virulents afin de dénoncer la présence de Blake Lively lors de la projection de ce musical revisitant Le magicien d'Oz, classique atemporel du cinéma américain.
Blake Lively se retrouve sous le feu des projecteurs, et pas pour les bonnes raisons. Comment l'expliquer ? C'est simple en vérité. La comédienne est passée d'interprète discrète, dotée d'un fort capital sympathie, à ... Cible de moqueries voire d'insultes, cristallisant à elle seule polémiques, controverses, rumeurs...
Son dernier film en date, Jamais plus, qui devait dénoncer auprès d'un large public le fléau des violences conjugales et de l'emprise, a fait grincer des dents, notamment pour ses coulisses et sa promotion... Spéciale. Accusée de profiter de la médiatisation de ce film loin d'être feel good pour faire la promotion de sa marque de soda Betty Buzz et de sa marque de produits capillaires Blake Brown Beauty, Lively a qui plus est donné le la sur ses réseaux sociaux à des événements "buzzesques" (amener des fleurs à chaque séance par exemple) plutôt que sur les enjeux de société soulevés par les violences faites aux femmes...
Blake Lively aurait en outre pris la main sur ce film dont elle est productrice, au grand dam du metteur en scène (qui a d'ailleurs assuré la promo de son côté), quitte à réécrire une bonne partie du scénario, appuyant son influence en faisant appel à un homme apparemment loin du projet... Ni plus ni moins que son époux, Ryan Reynolds, homme d'affaires au business multiple. Des coulisses sur lesquels l'on s'attarde dans notre article dédié à ce sujet nébuleux.
Ajoutez à cela le fait, comme l'énonce le média féministe Sorociné, que le le film en question est “adapté d'un livre accusé de glamouriser les violences conjugales”... Et vous ouvrez la porte à un florilège de critiques. Exacerbées depuis que d'anciens témoignages de techniciens et autres personnes de l'ombre refont surface. Comme celui de l'ex coiffeur de la star de Gossip Girl ou de l'équipe du film Hick à propos du comportement apparemment "odieux" de l’actrice durant le tournage... Et puis, il y a ces témoignages de journalistes fustigeant un comportement dit "condescendant".
Hier adulée, Blake Lively est désormais rejetée. Parfois, jusqu'à engendrer des réactions exacerbées. C'est dommage quand l'on se remémore certaines de ses prises de parole, plus sensibles et engagées. Comme celle-ci par exemple, qui avait suscité l'adhésion.
Pour rappel, la cancel culture, c'est l'appel au boycott d'un artiste jugé problématique... Ou pire. On vous en parle en détails ici.