Elles nous permettent d'accéder à un état d'esprit apaisé et serein, de détendre nos muscles et de se soigner aussi bien le corps que l'âme. Les postures de yoga sont salutaires dans bien des situations, et le sexe n'est pas exclus. Qu'il s'agisse de bosser notre flexibilité, de rendre plus accessibles certaines parties de notre anatomie, ou simplement de se mettre au défi d'innover au lit, elles incarneraient ainsi de formidables alliées.
Envie de tester ? On en a choisi 7 dont les sensations provoquées vaudraient le coup de se mettre la tête à l'envers, et les fesses en l'air.
Sorte de quatre pattes jambes tendues, le chien tête en bas permet d'étirer en profondeur les ischio-jambiers et les chevilles. On le pratique doucement, sans jamais forcer, pour sentir les tensions s'en aller. Une posture idéale quand on passe son temps assis·e à son bureau (nous), et qui figure parmi les premières à être enseignées lorsqu'on se lance dans l'aventure yoga.
A la regarder de plus près, on se rend aussi compte de son potentiel sexuel. Son angle particulier permet une pénétration en profondeur, et même une transition pour celles et ceux qui voudraient tester la position de la brouette. De quoi allier l'utile à l'agréable.
On s'allonge sur le dos, sur le sol ou sur le lit, et on ramène ses genoux à son torse. On attrape ensuite sa voute plantaire avec ses mains, on écarte ses cuisses de part et d'autre de son corps. On peut alors lentement rouler vers la gauche puis la droite pour lâcher prise, et fermer les yeux. Puis, laisser l'autre nous caresser de ses doigts ou de sa langue.
"Le bébé heureux est aussi un excellent étirement pour l'intérieur de vos cuisses", ajoute l'experte du plaisir et autrice Martha Langer dans un article pour Greatist. "Il peut nous aider à être plus à l'aise pour soulever nos jambes de la même façon pendant la position du missionnaire." Un bonus non négligeable que de la pratiquer, donc.
Rien de plus simple que d'exécuter la posture du cobra. On s'allonge sur le ventre, et on relève le haut du corps en s'appuyant sur nos mains et en pliant les coudes, les orteils pointés vers l'arrière. Un moyen efficace de détendre ses omoplates, ses épaules, ou n'importe quel muscle contracté trop longtemps après une journée entière passée derrière l'écran.
Version cul, le cobra - si on ouvre légèrement les jambes - offre lui aussi un angle parfaitement adapté à une quelconque forme de pénétration (vaginale ou annale), voire invite aux joies de l'annulingus pour ses adeptes. A noter qu'avec un coussin glissé sous les hanches, les sensations ne seront que plus jouissives.
Un exercice en deux temps. D'abord, on s'installe à quatre pattes, le dos droit. Puis, en inspirant, on relâche le ventre vers le sol en relevant la tête : le dos se creuse, les fesses montent. En expirant, on colle le nombril à la colonne vertébrale et on relâche la tête : le dos s'arrondit, les fesses rentrent légèrement.
Une technique qui aide à travailler la souplesse de la zone, ainsi que le transverse, le muscle profond de l'abdomen, mais aussi la mobilité pelvienne. De quoi rendre nos déhanchés plus fluides et nos ébats plus torrides, qu'on pratique l'acte en même temps que la posture, façon levrette, ou qu'on se serve de celle-ci pour s'échauffer.
Peut-être l'une des poses qui demande le plus de travail, puisqu'elle requiert une souplesse pas donnée à tout le monde. Ou en tout cas, pas à nous. Debout, on se penche jambes tendues pour que notre poitrine les touche, ou du moins que nos mains touchent le sol. Pas possible ? On se contente de les placer sur nos tibias, voire nos cuisses, et on plie légèrement les genoux.
Les pros de la discipline s'accordent à dire que la pince debout (aussi appelée "la cigogne"), étire, affermit et soulage même le mental et les douleurs de règles. D'autres assurent qu'il s'agit de la meilleure position pour recevoir une fessée (bien) méritée.
On s'allonge sur le dos, puis on place nos pieds en dessous de nos genoux en les pliant et en les écartant de la largeur de nos hanches. Ensuite, on les lève et on cale (ou non) un bloc de yoga ou un coussin sous nos fesses ou notre dos selon ce qui semble le plus confortable.
L'experte l'affirme : avoir recours au pont soutenu en pleine action encourage la stimulation du point P (prostatique) ou du point G, car les muscles du plancher pelvien de celui ou celle qui la pratique se contractent naturellement. Sinon, la posture renforcera de toutes manières nos fessiers et nos ischio-jambiers, et nous aidera à maintenir plus longtemps certaines positions sexuelles. A bon entendeur.
Les habitué·e·s reconnaîtront le rituel de repos ; la posture de l'enfant, c'est celle qui nous fait récupérer notre souffle après un enchaînement intensif. Pour la réaliser, c'est très simple. Il suffit de s'agenouiller en écartant ses genoux plus large que ses hanches, de laisser ses fesses reposer sur les talons, puis de se pencher en étendant ses bras loin devant soi. Avant de finalement relâcher toute pression.
Dans certains cas en revanche, le but n'est pas vraiment de se vider la tête, mais bien de se concentrer sur un détail en particulier : la façon dont notre partenaire peut s'occuper de nos zones érogènes sans que l'on ne fournisse une once d'effort. Et par temps de crise, qu'on se le dise, la promesse est alléchante.