Nous sommes le six mai 2012 à 20 heures. Les résultats de l'élection présidentielle sont officiellement dévoilés : François Hollande bat Nicolas Sarkozy et devient président de la République. Valérie Trierweiler, sa concubine, qui l'a épaulé et accompagné plusieurs années précédant ce moment fatidique, accède de fait au statut informel de première dame. Mais la journaliste affirme aujourd'hui ne jamais avoir voulu ce titre ni la fonction qui allait de pair. « Je l'étais devenue par la force de l'histoire, parce que j'étais la compagne du président nouvellement élu », écrit-elle, fataliste, ajoutant qu'elle s'interrogeait alors encore sur « le sens de l'engagement » qui devait être le sien.
>> François Hollande se sent nettement mieux depuis sa séparation avec Valérie Trierweiler <<
Ces interrogations ont semblent-ils porté leurs fruits. Toujours dans cette préface, Valérie Trierweiler explique que « la tradition veut que [la première dame] se penche sur le sort de ceux - et ils sont nombreux - qui lui écrivent, parce que désespérés de constater que la société les laisse au bord du chemin ». Une tradition, certes, mais que l'ancienne co-locataire de l'Elysée a repris à son compte en s'investissant dans plusieurs associations caritatives.