1300 étudiants bénévoles interviennent chaque semaine dans les prisons pour des séances de soutien scolaire et des animations socio-éducatives.
L'association considère que toute action en prison doit s'accompagner d'une réflexion globale sur la prison et la justice, pour ne pas se contenter d'une démarche caritative. Des conférences, des ciné-débats et autres rencontres permettent au GENEPI de réfléchir et de s'engager sur les problèmes très actuels de la surpopulation carcérale, de la rétention de sûreté, etc...
Jonas Robert, 22 ans, étudiant en histoire, bénévole depuis trois ans au GENEPI
" Pour ma première année de bénévolat, j'ai enseigné l'art plastique au sein de la section hommes de la maison d'arrêt de Dijon. Dans les deux dernières années, j'ai animé un atelier de jeux de société au sein de la section hommes, puis de la section enfants. Je suis désormais délégué régional de la région Est pour le GENEPI.
Un de nos principes, c'est l'indifférence au passé pénal des détenus. Cela veut dire que nous ne leur demandons pas la raison de leur incarcération, ce qui permet d'avoir un contact naturel avec eux. Nos conversations portent sur tous les sujets, et ressemblent à celles qu'on peut avoir les personnes en dehors de prison. Contrairement à ce qu'on peut imaginer, l'environnement carcéral n'est pas trop éprouvant en tant que bénévole, puisque nos interventions ont lieu dans des salles d'activité. On ne voit jamais les cellules.
Mon engagement me permet d'agir concrètement sur une problématique qui me tient à coeur, celle des conditions de vie en prison en France ".
Pour devenir bénévole au GENEPI, il faut être étudiant, sans qualification particulière requise. Vous pouvez contacter le délégué de votre région, en allant sur leur site.