6 savoirs qu'on n'apprend pas à l'école (et c'est bien dommage)

Enfant, on pensait que l'école était l'antichambre de la vie, et qu'on devait y rester et accumuler des connaissances jusqu'à ce qu'on soit prêts à faire nos premiers pas dans la jungle. Patiemment, on apprenait à placer l'Ouzbékistan sur une carte, à faire des fractions, à disséquer une souris et à connaître les propriétés chimiques du permanganate de potassium, tout ça pour qu'on puisse un jour sortir, bac en poche et sourire aux lèvres, persuadés qu'on va conquérir le monde.

Et là, c'est la désillusion : difficile d'aller très loin lorsqu'on ne sait pas changer une roue. Non seulement nos connaissances sur les asymptotes ne nous servent à rien, mais en plus de ça, on se retrouve cruellement démuni face à l'adversité de la vie. On ne savait pas qu'il fallait enlever le film plastique des pizzas surgelées avant de les mettre au four, on n'a aucune idée de la manière dont se remplace une ampoule, et mieux vaut ne pas parler de notre incapacité totale à déchiffrer nos fiches d'impôts ou à se faire une couleur soi-même sans qu'elle vire au vert.

C'est pourquoi on a dressé une liste des 6 disciplines qu'on devrait absolument intégrer aux programmes scolaires –ainsi que les manières dont on peut remédier à nos trous, parce qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre.

Savoir faire la manoeuvre de Heimlich, identifier une réaction allergique, utiliser un défibrillateur, pouvoir panser une plaie, stopper une hémorragie ou porter secours à une personne qui fait un malaise : voilà ce que l'école a considéré comme moins important que de nous apprendre les subtilités de la géométrie.

Et étant donné que c'est le genre de savoir qui peut sauver (ou non) une vie, il est grand temps de s'y mettre : prenez rendez-vous pour une formation gratuite aux soins de premiers secours sur le site protectioncivile.org !

En tant que femme forte et indépendante, on déteste ne pas pouvoir être autonome et appeler à l'aide dès qu'une ampoule claque. Et pourtant... Avec notre premier appartement vient une douloureuse prise de conscience : on ne sait rien réparer seule. On ne sait pas faire la différence entre les tournevis à tête plate et les cruciformes, on ne connaît rien des clés à molette, et on ignore totalement comment poser des plinthes, fixer une étagère, déboucher notre évier ou stopper la fuite de notre baignoire (comment ça, "Il faut refaire les joints ? C'est quoi des joints ?").

Pour devenir un peu plus débrouillarde (et faire taire les moqueries de votre homme), apprenez à bricoler toute seule en prenant des cours... chez Leroy-Merlin ! Bonus : des cours ciblés, qui vous permettent d'apprendre seulement ce qui vous intéresse (découvrir les rudiments, poser du parquet, fixer une armoire...)

Si vous avez besoin d'un petit coup de main, essayez Lulu dans ma rue, un site qui met à votre disposition les meilleurs bricoleurs de votre ville (15 euros les 30min).

Plutôt que de nous torturer avec des problèmes absurdes de train qui part de Paris à 17h07 et arrive à Nantes à 23h54 parce qu'il a fait un crochet par Montélimar où sa vitesse initiale a été divisée par deux à cause des vaches trop gourmandes qui broutaient sur la voie, on aurait pu nous apprendre tout simplement à calculer un budget, sans omettre aucun paramètre ni oublier de coûts. Cela nous aurait été légèrement plus utile, surtout en sachant qu'en fin de mois de toute façon, on est bien trop dans le rouge pour prendre un train, quel qu'il soit.

Et si vous pensez que mieux vaut tard que jamais, essayez l'application Bankin' : elle rassemble toutes vos dépenses (même si vous avez plusieurs comptes bancaires différents) et vous permet de suivre en temps réel l'état de vos finances. Un must-have si vous êtes un peu trop dépensière...

Halte aux préjugés sexistes : on n'y connait rien en mécanique, certes, mais ce n'est pas parce qu'on est des femmes, c'est simplement parce qu'on n'a jamais appris. Et on aurait bien voulu quelques cours au lycée pour maîtriser le b.a-ba de tout conducteur qui se respecte : redémarrer une batterie à plat, vérifier la pression de vos pneus, changer une roue et vérifier les niveaux d'huile. Ça nous aurait épargné des heures d'attente au bord de l'autoroute et des centaines d'euros en dépanneuse.

Si vous voulez vous y mettre sérieusement, mettez les mains dans le cambouis en suivant des ateliers d'apprentissage chez Norauto ou Feu Vert. Sinon, il y a aussi le concept du self-garage , un garage en libre-service où vous louez pour quelques heures le matériel adéquat en bénéficiant de l'aide d'un pro : pratique pour apprendre en faisant des économies !

Malheureusement, en éducation physique, vous avez juste appris à faire des pyramides humaines et à tricher en endurance lorsqu'on vous faisait faire des tours de la cour. Et aujourd'hui, lorsque vous rentrez seule chez vous après une soirée arrosée, vous vous surprenez à regretter de ne pas maîtriser les bases du self-defense.

Et parce qu'il n'y a pas de sensation plus intolérable que l'insécurité, on vous suggère d'aller jeter un coup d'oeil à ces tutos gratuits pour apprendre à faire face à une agression, ou à vous rapprocher de l'Académie Franck Ropers, qui propose des cours de self-defense dans toute la France.

D'après une étude américaine de PeerJ , les femmes codent bien mieux que les hommes. Et pourtant, cherchez l'erreur : d'après le baromètre de Syntec Informatique , elles ne représentent que 10% des codeurs ou informaticiens professionnels. Tout ça parce que les garçons apprennent tout seuls lorsqu'ils s'intéressent aux jeux vidéos, ce qui est le cas d'un pourcentage de femmes bien moins conséquent.

Parce qu'il n'y a pas de raison qu'on s'arrête aux portes du monde numérique et des opportunités qu'il offre, on peut apprendre à devenir une parfaite petite hackeuse avec des formations en ligne (de 2 à 5h à chaque fois) sur Codecademy ou prendre des cours avec un vrai professionnel sur OpenClassrooms.