On ne la présente plus. Journaliste politique, animatrice de radio et de télévision passée par France 3, La chaîne parlementaire, iTélé, France 2 et France Inter, Audrey Pulvar a fait couler beaucoup d’encre en raison de sa relation amoureuse avec l’ex-ministre Arnaud Montebourg ; et plus encore lors de l’annonce de leur rupture. Chroniqueuse sur D8 dans « Le Grand 8 » pour quelques mois encore, elle anime quotidiennement l’émission de débat « On ne va pas se mentir » sur iTélé, le magazine hebdomadaire « 18h Politique » et participe régulièrement au « Grand JT » de la même chaîne.
Mais dans le magazine Gala actuellement en kiosque, ce n’est ni sa vie amoureuse over médiatisée ni sa carrière que la journaliste de 42 a évoqué, mais l’une des femmes de sa vie : sa grand-mère Henriette. Alors qu’elle vient de publier « Libres comme elles », un livre consacré aux femmes inspirantes, Audrey Pulvar confie vouer une « vraie passion » à son aînée, qu’elle considère comme sa « première féministe ».
« Enfant abandonnée, illettrée, elle a travaillé très jeune, et pour sortir de sa condition, elle a dû faire preuve d’une volonté impressionnante. J’adorais son humour, sa sagesse populaire et surtout cuisinier à ses côtés », écrit-elle dans la rubrique « Il était une fois » de l’hebdomadaire. Et de raconter : « Henriette était une matriarche incroyable, qui avait élevé ses enfants à la schlague pour qu’ils fassent des études. C’est elle qui m’a appris à lire à quatre ans. Elle me disait toujours : "Sois indépendante, ne compte sur personne, même pas sur un mari !" ».
Mais outre cette grand-mère modèle, les tantes d’Audrey Pulvar ont également forgé son caractère. « Mes tantes étaient aussi imprégnées de cette énergie. Anticolonialiste, ultra politisées, elles se sont abattues, en 68, pour le droit à l’avortement », se souvient-elle, avant de poser un regard ému sur son enfance. « Mes jeunes années ont été formidables, bruyantes, pleine d’amour ».