Benjamin Biolay en a marre. Que la presse people invente " une version scénarisée de sa vie ", comme il le confiait récemment au Figaro, auquel il a accordé une longue interview à l'occasion de la sortie de son nouvel album, mais aussi de plein d'autres aspects liés à la célébrité ou à son âge (42 ans), qui le rend moins patient.
C'est ce qu'a révélé le chanteur au magazine Elle dans son numéro du 19 juin 2015. Abordant ses goûts communs avec Charles Trénet, dont il reprend les chansons dans l'album éponyme, il analyse : " comme moi il aimait les choses simples : l'amour, le soleil, des conneries ". En revanche, côté " autodestruction ", le papa d'Anna avoue avoir levé le pied à l'aube de la quarantaine : " Je bois du vin, je fume un peu d'herbe, mais j'ai arrêté la vodka à haute dose. Mon côté Mr Hyde, je lui ai dit adieu. Sans regrets. "
Est-ce à dire que le chanteur mélancolique a fait la paix avec ses démons ?
" J'en suis au stade où, soit je disparais complètement, soit on accepte enfin que je sois un chanteur français parmi tant d'autres ", avoue celui qui se définit lui-même comme un chanteur " clivant ". Et d'ajouter : " Je n'ai plus 20 ans, ça ne me fait plus rire qu'on me parle de ma coupe de cheveux ou qu'on commente tel ou tel de mes propos ". Fait-il référence à ce clash qui l'avait opposé à Francesca Antonietti, ex candidate de la " Starac 4 " aujourd'hui reconvertie dans le journalisme sportif ? En novembre dernier, la jeune femme avait ainsi taclé sur Twitter le chanteur et ses "cheveux gras" avant d'en faire les frais, provoquant la ire du chanteurde l'artiste excédé. " Honte à toi pauvre starlette ", lui avait-il rétorqué, avant que la conversation ne se tranforme en clash, et que Biolay ne décide aujourd'hui de confier son compte à un community manager, ainsi qu'il l'a précisé à Anne-Sophie Lapix hier soir dans C à vous ?
Aujourd'hui apaisé et désireux de se concentrer sur son art, le chanteur-acteur voudrait qu'on écoute ses chansons. Tout simplement. Quant à l'avenir, ce surdoué le voit sous les traits d'Alain Bashung, comme lequel il se verrait bien vieillir. " J'ai arrêté la machine à malédiction. Aujourd'hui, je me nourris plutôt d'espoir. (...) C'est ma nouvelle drogue dure ", conclu-t-il, manifestement bien décidé à voir la vie en rose.