EnjoyPhoenix a besoin de ralentir le rythme. Dans une vidéo mise en ligne sur Youtube 3 avril, Marie Lopez explique qu'après avoir passé plusieurs examens médicaux, elle a appris souffrir du syndrome des ovaires polykystiques, ou SOPK.
Tout a commencé pour la Youtubeuse après l'arrêt de sa pilule contraceptive : son acné était de retour. Après divers tests et bilans hormonaux, on lui apprend qu'elle est donc atteinte de ce dérèglement hormonal qui touche 5 à 10% des femmes.
Le SOPK est un syndrome qu'on peut diagnostiquer via une échographie. Contrairement à son nom, il ne s'agit pas à proprement parler de kystes sur les ovaires mais de multiples follicules qui s'accumulent dans les ovaires au lieu d'être éliminés après l'ovulation.
Il s'agit ainsi d'un "dérèglement par excès d'androgènes (des hormones, ndlr) produits dans l'ovaire qu'une maladie. Ces femmes ont des ovaires et des ovules normaux", affirme auprès du Figaro Didier Dewailly, endocrinologue spécialiste de la reproduction.
Rassurant tout de suite ses fans en leur affirmant qu'on ne meurt pas du SOPK, elle détaille toutefois les différents symptômes auxquels elle doit faire face, notamment des aménorrhées (absence de règles) de parfois plus de trois mois.
Parmi les autres symptômes que peut entraîner ce syndrome, on retrouve aussi l'irrégularité des cycles menstruels, des saignements excessifs pendant les règles, un surpoids ou encore une hyperpilosité (plus de poils sur des parties du corps inhabituelles comme le menton ou le dos).
S'il s'agit bien d'un trouble de la fertilité, réduisant les ovulations, le SOPK "n'est pas une cause de stérilité", souligne Didier Dewailly. Il rend bel et bien plus handicapant la conception d'un enfant mais "en réalité, la plupart des femmes tombent enceinte sans difficulté, on les accompagne et on les stimule", rassure Michel Pugeat, endocrinologue, contacté par Marie Claire.
Parmi les causes de ce syndrome, l'une des pistes évoquées par les médecins de Marie Lopez est les "troubles du comportements alimentaires [qui] influent sur nos hormones", explique-t-elle dans sa vidéo de près de 20 minutes.