Philippe Rivet était un homme politique de 34 ans lorsqu’il a été condamné, en 2004, à 28 ans de réclusion criminelle. Son acte criminel commence lorsqu'il fabrique et place une chaîne hifi piégée à l’explosif dans une salle du syndicat intercommunal de La Baule. L’« amabilité » était dirigée à l’encontre de l’un de ses adversaires politiques: Christophe Priou, conseiller général, maire UMP du Croisic et président du syndicat intercommunal. Philippe Rivet s’était en effet entiché d’ambitions électorales dans une ville voisine, Pouliguen, et était en concurrence avec ce dernier. L’explosion de l’engin provoque au final la mort de la mauvaise personne: un employé municipal, Jacques Leparoux.
Au fil de l’enquête, l’étau se resserre finalement autour de Philippe Rivet. Etrangement, un des témoins-clé de l’affaire disparaît mystérieusement. On apprend plus tard que Philippe Rivet a organisé son exécution, puis a enterré le corps sur un lit de chaux pour faire disparaître le cadavre. Les charges contre lui s’amenuisent, jusqu’à ce que ses deux complices dans le dernier meurtre le dénoncent, s’envoyant de fait en prison, mais permettant aussi au juge de condamner à 28 ans de prison Philippe Rivet.