Depuis début janvier et la révélation de la liaison entre l'actrice Julie Gayet et le président François Hollande, les mœurs amoureuses des Français font les choux gras de la presse internationale. Mais peut-on dire que ce caractère volage est une spécificité française ? Oui et non. En effet, selon une enquête Ifop publiée ce jeudi et menée dans six pays, les Français seraient les champions de l'infidélité en Europe, plus d'un homme sur deux (55%) et une femme sur trois (32%) ayant déjà été infidèles. Mais ils sont rejoints en tête de ce classement par les Italiens avec 55% d'infidèles chez les hommes et 34% chez les femmes.
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« Cela tend à confirmer les clichés sur le mâle latin particulièrement infidèle », a indiqué à l'AFP François Kraus, directeur d'études à l'Ifop. Et d'ajouter : « François Hollande et Silvio Berlusconi, désormais bien connus sur ce plan-là au niveau international, sont finalement plutôt représentatifs de leurs nations respectives. »
Mené auprès de 4 800 personnes en France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique et Royaume-Uni, ce sondage pour Gleeden, le site spécialisé dans les rencontres extra-conjugales, révèle en revanche que la proportion d'hommes ayant été infidèles au cours de leur vie est moins forte dans les « pays à dominante protestante » comme le Royaume-Uni (42%) ou l'Allemagne (46%). Une analyse à prendre avec des pincettes car du côté des femmes, ce sont les Allemandes qui montent sur la première marche du podium, 43% d'entre elles s'étant déjà rendues coupables d'infidélité. Au Royaume-Uni, elles ne sont que 29% dans ce cas.
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À noter que si l'on s'intéresse aux sondés qui disent n'avoir jamais été infidèles, ce sont encore les Français qui affichent la plus grande disposition à commettre un adultère. Pour preuve, plus d'un sur trois (35%) déclare qu'il pourrait avoir une relation extraconjugale à l'avenir s'il était certain qu'elle ne soit jamais découverte. Les Allemands et les Espagnols sont eux 31% à imaginer pouvoir être infidèle, contre 30% des Belges, 28% des Italiens et 25% des Britanniques.