Samedi soir marquait le grand retour d’Audrey Pulvar sur le plateau de l’émission « On n’est pas couché » sur France 2. La journaliste qui a officié pendant une saison en tant que chroniqueuse dans l’émission de Laurent Ruquier était venue faire la promotion de son dernier livre, Libres comme elles. Mais outre les questions concernant cet ouvrage dans lequel elle retrace le destin de 21 femmes ayant chacune dans leur domaine marqué leur époque, Audrey Pulvar n’a pas pu éviter le sujet de son histoire d’amour avec Arnaud Montebourg pendant la primaire socialiste, de ses positions politiques et de l’impact de l’un sur l’autre.
« Je n'étais pas d'accord avec tout ce qu'il disait. Mais je pouvais être d'accord avec certaines de ses idées et nous avions des valeurs communes », a-t-elle ainsi expliqué à Aymeric Caron et Léa Salamé. « Je ne me suis pas affichée dans une sensibilité (politique, ndlr.), je me suis affichée dans une histoire d'amour avec quelqu'un qui était un homme politique », nuance-t-elle encore, avant d’indiquer : « Quand je rencontre Arnaud Montebourg en novembre 2009, il me dit : "Je vais arrêter la politique". Et là, la gourde que je suis le croit ». Féministe et indépendante, la chroniqueuse de l’émission « Le Grand 8 » sur D8 n’aurait en effet jamais supporter d’être la femme derrière l’homme politique. Pour preuve, elle aurait détester que son compagnon accède à la présidence du pays. « Ça aurait été pour moi un cauchemar. Je n'aurais pas du tout été une première dame, j'aurais été quelqu'un qui dit : "Vous avez élu un homme, il est à l'Élysée. Moi, je continue, je fais mon travail, j'habite ailleurs, je fais autre chose et oubliez-moi" ».
Forcément, il n’en fallait pas plus pour faire la comparaison avec l’ex-compagne de François Hollande. « C'est ce qu'a voulu faire Valérie Trierweiler ? », l’interroge d’ailleurs Laurent Ruquier. « En ayant un bureau à l'Élysée. En étant de tous les voyages officiels, en étant sur les photos ? On ne peut pas être sur la photo et commenter la photo en même temps, ce n'est pas possible », rétorque-t-elle. « Je ne suis pas tombée amoureuse d'Arnaud Montebourg en 2009 en me disant qu'il allait être président de la République en 2012. Il ne vous a pas échappé que je suis une femme libre, une féministe et que si je voulais exercer le pouvoir, je penserais d'abord à la façon de l'exercer par moi-même, et non par le truchement d'un homme », conclut-elle enfin. Valérie Trierweleir appréciera.