Malgré les dispositions prises dans les hôpitaux pour éviter la transmission des microbes, comme la mise en place de solutions hydro-alcooliques devant les chambres des malades, les infections nosocomiales sont encore trop présentes dans les hôpitaux. D'après le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), ces infections associées aux soins (IAS) sont responsables de 4200 décès annuels, soit 2,8 % des décès hospitaliers.
En Europe, 5 à 10% des patients hospitalisés contractent une maladie nosocomiale. « Entre 20 et 30% des IAS seraient évitables par la mise en œuvre en routine de mesures de prévention connues », d'après les auteurs du bulletin, Jean-Claude Desenclos de l'InVS et Christian Brun-Buisson de l'hôpital Henri Mondor à Créteil.
Depuis les années 80, les infections nosocomiales sont en constante progression et sont dues de plus en plus à des bactéries résistantes aux antibiotiques.
Ces infections ne sévissent pas uniquement dans les hôpitaux. Les cabinets médicaux et les soins à domicile sont également touchés, mais ils ne répertorient pas les risques infectieux, déplore l'association de défense des victimes, Le Lien.
Géraldine Bachmann
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