C’est « dans le cadre des procédures d'inventaire réglementaires habituelles » que la disparition de ces tubes à essais contenant le virus du SRAS a été découverte, explique l’Institut Pasteur dans un communiqué cité par le Huffington Post. De quoi mettre en cause, selon l’organisme « la traçabilité de certains échantillons ». On ne sait pour le moment ni quand, ni comment, ni combien de ces tubes à essai on disparu. Tout juste sait-on que la découverte de cette disparition de matériel biologique a été faite avant le 8 avril, date à laquelle une enquête de l’Agence du médicament (ANSM) a été diligentée.
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Les conclusions de l’enquête de l’ANSM se veulent rassurantes: après une « enquête approfondie », ils ont qualifié de « nul » le potentiel infectieux des tubes perdus. Selon eux, le potentiel de survie du virus est extrêmement faible, ce qui permet à l’Institut Pasteur de conclure que « les tubes considérés n’ont aucun potentiel infectieux ». Ouf ! On est rassuré…