Se nourrir à la sauce végan tout au long du mois de novembre. C'est le challenge que l'association dédiée à la protection des droits des animaux PETA nous a lancé. L'objectif ? Supprimer de mon alimentation viande et poisson, bien évidemment, mais également tous les produits alimentaires d'origine animale comme le lait ou les oeufs.
Je viens tout juste d'achever ma troisième semaine de test et je me fais de plus en plus au régime alimentaire végan. Le hic reste toujours de se nourrir à l'extérieur et, même dans une ville comme Paris, prendre un verre avec des amis tout en respectant mon véganisme est souvent ardu. À moins d'aller dans un restaurant vegan friendly, les planches mixtes restent la valeur sûre dans bon nombre d'établissements parisiens et je n'ai toujours pas réussi à convaincre mes proches de me suivre dans des lieux plus ouverts sur la question. Je ne jette pas l'éponge et compte bien profiter de la dernière semaine de mon test pour tester plusieurs de ces adresses avec mes amis les plus récalcitrants (Oui Tarik, je parle bien de toi).
À la maison, les choses sont plus simples et j'allonge chaque jour ma liste de bons petits plats végan testés et approuvés. Le dernier en date ? Des pâtes à la sauce tomate et aux graines de tournesol qui, à la texture et au goût, me font penser à une bolognaise healthy.
La recette (inventée par mon mec, je ne suis nulle en cuisine) ? Faites revenir à la poêle une petite échalote dans un mélange d'huile d'olive et d'huile de sésame. Coupez grossièrement des graines de tournesol décortiquées, torréfiez-les à la poêle et ajoutez-les au reste de la préparation. Ajoutez de la sauce tomate concentré, un fond de crème de riz et une pointe de cannelle et de gingembre. Salez, poivrez et placez la sauce obtenue sur une assiette de spaghetti (sans oeufs, bien évidemment). Une recette plutôt simple - pour le coup, je pense que je serais capable de la refaire - et efficace, que j'aimerais continuer au-delà de mon test.
Cette semaine a également été l'occasion de tester ma première raclette végan. Moi qui pensais devoir faire une croix sur les soirées raclettes pendant tout le mois de novembre, j'ai appris avec joie (merci la PETA !) qu'il existait des fromages à raclette végétaux.
Pour cette première tentative, j'ai remplacé la charcuterie - dont je n'ai jamais été très fan - par des champignons et des poivrons rouges et j'ai pimpé l'ensemble en glissant parmi les pommes de terres quelques patates douces. Le traditionnel fromage à raclette a donc été remplacé par un fromage à raclette végétal qui, au goût et à la texture, ressemble à s'y méprendre à celui d'un fromage à raclette "classique".
C'est plus au niveau de la forme que le fromage à raclette végétal est quelque peu déconcertant : celui que j'ai eu l'occasion de tester est présenté de façon liquide et non solide comme le fromage à raclette traditionnel. Il se chauffe de la même manière que n'importe quel fromage à raclette et se fond, lui aussi, parfaitement sur les pommes de terre et champignons. L'odeur fait aussi penser à celle du fromage à raclette du commerce et le résultat est, je dois l'avouer, franchement convaincant.
Toujours à propos du fromage, j'ai également eu la possibilité cette semaine de tester plusieurs "fauxmages" (fromages végétaux), eux aussi plutôt convaincants. Après un cuisant échec dont je vous parlais la semaine dernière d'un fauxmage que je n'avais pas réussi à terminer, je me suis essayée à plusieurs produits conseillés par la PETA, soit trois "camemberts" de marques différentes et une sorte de fromage frais aux herbes, lui aussi végétal.
Les quatre fauxmages, sur la forme, ressemblent à s'y méprendre à du vrai fromage, au point de faire parfaitement illusion sur une planche apéro. Au goût, les faux camemberts sont généralement plus doux qu'un vrai camembert mais font aussi, en termes de saveurs, plutôt bien l'illusion.
Le principal point qui diffère le fauxmage testé du fromage classique est, selon moi, l'odeur, beaucoup plus neutre qu'un vrai camembert. Le fauxmage frais aux herbes est quant à lui très convaincant - je le trouve même plus parfumé que le fromage frais classique - et c'est un produit qui trouvera facilement une place dans ma routine alimentaire.
J'entame aujourd'hui ma quatrième semaine de test et vous raconterai la suite des choses dès vendredi prochain. Mon objectif ? Me prouver que véganisme et vie sociale (à Paris) sont loin d'être incompatibles en testant plusieurs adresses vegan friendly la semaine à venir. En attendant, vous pouvez suivre notre expérience et profiter de nos petites astuces sur le compte Instagram de Terrafemina dans nos stories.
> Je teste un mois végan : voici ma première semaine
> Je teste un mois végan : voici ma deuxième semaine