Rien ne va plus entre Paris et Berlin.
Un mois après le blocage des immatriculations françaises sur les modèles Classe A, classe B et CLA produits en juin, Mercerdes attend toujours une annonce de l’administration française : « C’est un vrai problème, ces modèle représentent 50% de nos ventes en rythme annuel » déclare, le directeur général de Mercedes-Benz France, Marc Langenbrinck.
La firme allemande va devoir prendre son mal en patience et attendre le verdict de la commission européenne qui se tiendra mercredi.
La France reproche à Mercedes le non-respect d’une directive européenne, datée du 1er janvier 2013, sur les systèmes de climatisation. En effet, Mercedes continue d’utiliser un gaz de climatisation R134a jugé trop polluant par la directive européenne. L’objectif de cette interdiction est de privilégier un autre gaz à moindre impact sur le réchauffement climatique. Le seul gaz de remplacement est le R1234yf.
Seulement le groupe allemand qui a utilisé ce gaz sur d’autres modèles a déclaré qu’il s’enflammait en cas d’accident. Après plusieurs tests, le constructeur a eu l’autorisation de la KBA (agence fédérale pour l’automobile) de continuer d’utiliser l’ancien gaz.
Comment réduire sa facture de carburant ?
En attendant le verdict, Mercedes redoute surtout que d’autres pays européens suivent la démarche de la France.
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