La guerre aura duré trois ans. En juin 2010, Geneviève de Fontenay claquait la porte d’Endemol qui produit le concours Miss France et créait un concours dissident baptisé « Miss Prestige National », organisé par les comités régionaux mais géré dans l’ombre par la dame au chapeau. Au passage elle lancait une procédure aux prud'hommes contre Endemol. La société irait, selon elle, à l'encontre de l'éthique du concours de beauté. Une « clause de non-concurrence » liant Geneviève de Fontenay à Endemol, la société de production envoyait de son côté régulièrement, à chaque nouveau concours de Miss Prestige National, des « courriers de mise en garde ».
Les prud’hommes n’auront pas à trancher. Sylvie Tellier, directrice générale de la société Miss France, et Geneviève de Fontenay ont décidé d’enterrer la hache de guerre, annonçait mercredi 13 novembre l’AFP, et ont mis fin à l'ensemble des procédures qui les opposaient.
«Geneviève de Fontenay et la Société Miss France se sont rapprochées et se sont mises d'accord sur un certain nombre de principes et de règles pratiques concernant l'organisation et/ou leur participation aux concours de beauté, afin de pouvoir poursuivre leurs activités respectives sereinement et sans confusion », ont indiqué les deux femmes d’affaires dans un communiqué commun. « Je ne réintègrerai pas la société Miss France. C'est exclu : la page est tournée ! », a précisé Geneviève deFontenay. Les deux concours sont donc maintenus. Miss Prestige National aura lieu chaque année à partir du 7 janvier et le concours Miss France se tiendra comme le veut la tradition en décembre. « Je suis soulagée que les relations s'apaisent avec la société Miss France. J'ai toujours lutté contre les canons de la guerre, préférant les canons de la beauté», déclarait mercredi soir l’ancienne miss de 81 ans.
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