
Élue Miss France 2025 le 14 décembre dernier, Angélique Angarni-Filopon est la toute première candidate de plus de 30 ans à se présenter au concours. Une décision devenue possible depuis le changement des règles de l’élection Miss France et qui a donc permis à cette femme de 34 ans de représenter l’Hexagone pendant un an.
Et si des critiques sur son âge ont été émises après son élection, c’est principalement sa couleur de peau qui semble avoir dérangé les racistes. On se rappelle d’ailleurs qu’au lendemain de la diffusion de la finale du concours Miss France, nombreux ont été les commentaires haineux à son égard. La vidéo TikTok de plusieurs adolescentes où elles insultent Angélique Angarni-Filopon avait d’ailleurs fait le buzz, comme on vous en parlait dans cet article.
Dans un reportage réalisé par TF1 sur le voyage d'intégration de la lauréate au sein de la famille Miss France, c'est les larmes aux yeux qu'Angélique Angarni-Filopon revient sur cette vague de haine raciste qu'elle continue malheureusement de recevoir.

“J’ai lu des “elle ressemble à un homme”, j’ai lu des “elle ressemble à un singe”...Des trucs tellement violents. Et je suis dans cette bataille à me dire que je sais qu’ils n’ont pas raison mais ça me fait tellement mal !”, raconte-t-elle visiblement bouleversée, avant d’être réconfortée par ses consœurs.
Cette situation n’est pas sans rappeler celle d’Ebony, finaliste de la Star Academy qui a été victime de cyberharcèlement pendant toute son aventure au château. Un acharnement qui ne s’est d’ailleurs pas atténué avec le temps, la chanteuse s’étant fait insulter publiquement par des personnes dans la fosse lors d’un concert des anciens élèves de la Star Academy.
Au-delà du racisme, Miss France 2025 et Ebony sont victimes de ce qu’on appelle la misogynoir, une intersection entre le sexisme et le racisme qui touche les femmes noires. Dès lors qu’elles sont exposées, elles vont être examinées au microscope et critiquées de façon exacerbée, chaque action et prise de parole pouvant donner lieu à des insultes. Dans les cas d’Angélique Angarni-Filopon et Ebony, ce ne sont ni leurs qualités en tant que personne ou chanteuse qui sont remises en question mais bel et bien leur identité.