Sex/Life, Un oeil indiscret, Ce soir, tu dormiras avec moi, 365 jours, L'amant de Lady Chatterley... Sur Netflix, les fictions érotiques coquines voire très sulfureuses sont devenues, comme les téléfilms hivernaux ou les films de chiens, un sous-genre à part entière. Et cela n'est pas prêt de s'arrêter, pour le plaisir de beaucoup.
Ainsi il faudra s'attendre à du lourd le 13 avril 2023 avec la mise en ligne du bien nommé Obsession, nouvelle série sexy relatant la liaison interdite entre une jeune femme et... Le père de son fiancé. Digne de Shakespeare, ou d'un épisode des Feux de l'amour, au choix. Toujours est-il que cette relation ambiguë et passionnée posera les bases d'une véritable... Obsession, donc.
De quoi nous obnubiler aussi, puisque les acteurs principaux s'avèrent particulièrement "hot" : Richard Armitage, la star de The Hobbit et The Stranger, côtoie Charlie Murphy, que les fans de Peaky Blinders et The Last Kingdom connaissent bien. Résultat, la presse s'emballe déjà.
Et notamment le magazine en ligne Stylist, qui voit déjà là "une histoire sur la façon dont la luxure et le désir peuvent avoir un impact sur nos inhibitions les plus profondes", quitte à engendrer "des conséquences dévastatrices". Un récit qui par-delà le frisson devrait donc s'avérer particulièrement dramaturgique.
D'autant plus prometteur d'ailleurs que Obsession s'inspire d'un roman réputé de l'autrice britannique Josephine Hart, Damage. Un best seller déjà adapté à l'écran dans les années 90 d'ailleurs, dans un film réputé pour être très chaud également : le Fatale de Louis Malle, où Juliette Binoche côtoyait Jeremy Irons.
Mais le petit plus d'Obsession sera à chercher... Du côté du sexe. Effectivement, les scènes les plus impudiques ont exigé l'apport d'une coordinatrice d'intimité, Adelaide Waldrop. Pour rappel, il s'agit d'une chorégraphe s'assurant que le tournage des scènes de sexe pour le grand ou le petit écran se déroulent bien (consentement, bonnes pratiques, bienveillance). Avant la télé et le ciné (les scènes de sexe de Normal People ont été coordonnées par exemple), cette profession était déjà employée dans les productions théâtrales.
L'idée ici ? "Dépeindre au mieux la sexualité sans devenir voyeuriste, avec un aspect égalitaire", relate Stylist. En somme, cette nouvelle série hot devrait tout aussi bien s'accorder aux désirs féminins, et à leur complexité, sans que le regard des mecs et leur libido n'encombrent la chose. On a hâte.