On connaît ses hits comme "La femme chocolat" et sa voix incomparable, mais aussi ses talents de romancière... Artiste multi casquettes, Olivia Ruiz est également une femme de convictions et d'engagement. Alors que la parole se libère au sujet des violences sexistes et sexuelles, elle s'est attardée sur son propre vécu - douloureux.
Celle qui fait son retour dans la musique après sept ans d'absence s'est effectivement exprimée dans les pages du journal "La Provence". Elle y révèle avoir été victime, par le passé, de soumission chimique. Mais aussi, de deux tentatives d'agression sexuelle. La soumission chimique désigne une situation où l'attitude d'une personne est contrainte et altérée par l'ingestion d'une drogue, introduite par une autre personne.
C'est ce dont témoigne Olivia Ruiz. On la lit : "J'ai subi une soumission chimique de la part d'un collaborateur. C'était il y a moins de dix ans. Les choses sont encore assez floues, mais je sais qu'il n'y a pas eu agression sexuelle. Je dormais, je me suis réveillée et je l'ai dégagé direct...".
A "La Provence", Olivia Ruiz poursuit au sujet de cette soumission chimique : "J'ai eu la chance de ne pas être suffisamment assommée et de pouvoir me défendre". Cependant, l'artiste explique également avoir fait l'objet d'une autre tentative de viol. Et ce, très jeune : elle était âgée de dix-sept ans.
"Quand j'avais 17 ans, un chef d'orchestre, un homme atroce qui avait pour habitude d'embaucher de jeunes chanteuses, avait tenté de m'agresser sexuellement. Heureusement, un homme courageux, un technicien, l'avait collé au mur"
L'intitulé "soumission chimique" est de plus en plus médiatisé. On pense à ce titre à "l'affaire Joël Guerriau", sénateur accusé de tentative d'agression sexuelle, et plus précisément, d'avoir drogué la députée Modem Sandrine Josso. Selon le témoignage de la députée, l'homme politique aurait dilué une substance dans son verre de champagne dans le but de l'agresser sexuellement lors d'une soirée à son domicile. Une "soumission chimique".
On se rappelle également qu'en juin 2022, la chanteuse Louane détaillait auprès des médias avoir porté plainte après avoir ressenti des "symptômes étranges" dans un bar du 18e arrondissement de Paris, suspectant avoir été droguée au GHB.