Après son one-man-show "Détournement de mémoire" dans lequel Pierre Richard racontait ses souvenirs cinématographiques, l'acteur publie enfin ses vraies mémoires dans un ouvrage intitulé "Je ne sais rien, mais je dirai tout". C'est son grand ami, Gérard Depardieu exilé en Russie, qui signe sa préface en le décrivant comme un "tragédien qui se cache derrière le masque de l'humour, drôle même quand il ne joue pas". Après Galabru et sa fille, Michel Drucker reçoit le monstre de la comédie française dans Vivement Dimanche ce 10 mai. L'occasion de voir ou revoir quelques uns de ses films devenus plus que cultes.
A cette époque, Pierre Richard détrône rapidement les De Funès et autre Jean Lefebvre pour s'imposer comme le comédien préféré des Français avec son personnage mythique qui lui colle encore à la peau aujourd'hui, Le Grand blond.
Dans ce film qu'il réalise en 1978, Pierre Richard se retrouve dans la peau de Pierre Renaud, un cassier d'hôtel atteint de timidité maladive prêt à se soigner avec l'aide d'un agent matrimonial (Aldo Maccione) quand il tombe amoureux d'une cliente.
C'est le duo comique des années 80, Pierre Richard et Gérard Dépardieu forme un tandem de choc dans le film de Francis Veber encore considéré comme l'une des meilleures comédies françaises.
Pierre Richard endosse le rôle culte de François Pignon, un instituteur dépressif et chômeur qui se lance dans une enquête en compagnie d'un journaliste macho. Il signe sa seconde comédie avec Gérard Depardieu.
A nouveau dans Les Fugitifs, l'acteur reprend le rôle de Pignon. Cette fois l'homme est un cadre, toujours au chômage, père de famille. Après un hold-up raté il est contraint de s'enfuir avec un ancien gangster interprété par Gérard Depardieu bien sûr.