France, Angleterre, Brésil, Inde, Corée du Sud… Les « salopes » sont partout. Le mouvement de protestation Slutwalk « la marche des salopes » attire de plus en plus de femmes. Le but de ces manifestations ? Protester contre l’idée machiste que les viols sont provoqués par l’accoutrement des victimes. Pour cela, rien de plus simple : se balader dénudée ou en tenue aguicheuse avec des slogans choc, pour montrer à ces messieurs que oui, la femme s’habille comme elle veut.
« Je suis un être humain, pas un sandwich ». C’est ce qu’a écrit une Brésilienne, alors qu’elle manifeste en sous-vêtements. « Ne pas toucher » peut-on lire sur le décolleté d’une Sud-Coréenne. En France, pendant l’affaire DSK, de nombreuses révoltées clamaient « nous sommes toutes des femmes de chambre ». Mais d’où vient ce mouvement ?
La slutwalk est née à Toronto, le 3 avril dernier, après qu’un policier ait conseillé à des étudiantes d’éviter de « s’habiller comme des traînées si elles ne voulaient pas se faire agresser ». Effet boule de neige assuré, la marche des salopes s’est propagée à grande vitesse dans le monde entier. Le dernier appel à la manifestation a été lancé au Maroc, via Facebook. La page « Marocco Slutwalk » compte déjà plus de 4 000 participantes.
Nicolas Pouilley
(Source : lexpress.fr)
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