L'affaire P Diddy suscite les théories les plus alambiques.
Sean Combs de son vrai nom est accusé de viols, d'agressions sexuelles et de trafic sexuel par plus d'une centaine de victimes. Il est officiellement considéré par la justice américaine comme un "prédateur sexuel". Les autorités américaines, rappelle Paris Match, auraient trouvé à son domicile 1000 bouteilles de lubrifiant, de la drogue, et des "chambres sexuelles aménagées".
Mais en parallèle du procès conséquent à venir, des allégations plus ou moins complotistes et fantaisistes se succèdent, notamment sur TikTok, pour tenter d'épingler de présumés complices. On vous a déjà évoqué les théories qui concernent directement Jennifer Lopez. Et celles qui touchent à la sacrosainte Beyoncé, ou Queen B.
Et parmi ces rumeurs, l'une des plus virales demeure indéniablement... Celle qui lie la mégastar du rap à Leonardo Dicaprio. Dans les années 90, en pleine Leo-mania, on ne peinait effectivement pas à trouver des photographies du bellâtre de Titanic dans la maison de Hedges Banks Drive (à East Hampton) du rappeur, ou même lors de ses "White Parties", ses fameuses soirées. Clichés datant de 98, où le comédien arbore effectivement des tenues blanches caractéristiques.
Soirées où, selon les allégations des victimes, auraient pris place viols, agressions sexuelles, soumissions chimiques...
Depuis quelques mois, la mention de Dicaprio suscite son lot d'allégations. Récemment encore, une publication de People.com rapportant les récentes retrouvailles de Leonardo Dicaprio avec Kate Winslet dévoilait dans l'espace Commentaires des internautes en train de s'insurger. Florilège : "Dommage qu'il soit sur la liste de P Diddy", "Il a été Diddy-isé", "C'est trop tard Léo (P Diddy)", "Il ne peut plus revoir son très bon ami P Diddy".
Décryptage d'une rumeur...
A l'instar de Beyoncé, Jay-Z, Snoop Dog, Kim Kardashian, Jennifer Lopez, Rihanna, Leonardo Dicaprio se retrouve depuis des mois accusé par les internautes d'avoir été complice de P. Diddy.
Mais pourquoi ?
C'est simple. En octobre dernier, une liste au potentiel extra inflammable se retrouvait abondamment relayée sur Twitter, puis sur les autres plateformes. Sur cette liste, une quantité de noms de célébrités potentiellement "complices". Dont celui de Leonardo Dicaprio.
Or, debunkent nos confrères de franceinfo dans leur rubrique de fact checking Vrai ou Faux, cette liste a très certainement été générée par une intelligence artificielle. Ce n'est donc pas naturellement une preuve solide de méfaits supposés, voire même d'allégations hypothétiques.
En parallèle, observe franceinfo, "des internautes fouillent dans les archives du web pour retrouver les photos de personnalités publiques qui auraient posé avec le rappeur, pour les accuser de complicité" dans ce qui s'apparente carrément, alerte le média, à "une traque" alimentant "l'idée d'une organisation tentaculaire" autour de la superstar du rap.
De fait, cette liste générée par IA n'est qu'une face de l'iceberg.
Malgré le "fact checking", les suppositions perdurent.
Puisque les clichés de "Leo" aux "White Parties" existent bel et bien.
D'ailleurs, précise Le Point en rapportant des interviews de l'acteur Oscarisé, si Leonardo DiCaprio n'hésitait pas à s'afficher auprès de Puff Daddy, "tout de blanc vêtu et entouré de bouteilles de champagne après son succès dans Titanic", il minimiserait désormais sa participation à ces fameuses fêtes pas si secrètes dans la presse : "il n'a pas été en contact avec Sean Combs depuis des années", assurerait ainsi une source proche dans les tabloïds anglophones.
Présence notifiée de Dicaprio à ces fêtes blanches, tout comme celles de Jennifer Lopez, Ashton Kutcher, Kim Kardashian...
Cela ne s'arrête (toujours) pas là.
Effectivement, relatent nos confrères du Figaro, le scandale énorme autour de l'affaire P. Diddy, et plus précisément la plainte de l'ex compagne du rappeur, rapporté dans l'acte d'inculpation du parquet fédéral de Manhattan, a également mis en lumière l'existence de soirées alternatives aux White Parties : les Freak Offs.
Soirées au cours desquelles "Diddy" aurait sollicité des "performances sexuelles élaborées en présence de prostitués, masculins ou féminins, sous l’influence de la drogue". L'existence de ces soirées influence de nouveau les théories des internautes quant à la présence de célébrités supposées... Et supposément "complices".