Nul besoin d'aller s'esquinter dans de laborieuses séances de fractionné pour améliorer la santé de votre coeur. Faire l'amour est une excellente activité pour votre bien-être physique et moral. La preuve.
Si une alimentation saine et une activité physique régulière sont recommandées pour prévenir les risques de maladies cardio-vasculaires, le sexe est aussi indiqué. En effet, les hommes qui feraient l'amour au moins deux fois par semaine diminueraient de moitié le risque d'attaque cardiaque, par rapport à ceux qui font l'amour moins d'une fois par mois, selon des scientifiques britanniques.
Pour éviter de prendre un coup de vieux, rien de tel qu'une bonne partie de jambes en l'air. A en croire le Dr David Weeks, neuropsychologue écossais dont l'étude est relayée par Top Santé, les couples qui font l'amour au moins trois fois par semaine paraissent dix ans plus jeunes que ceux qui ne le font que deux fois par semaine. Par ailleurs, le sperme influerait sur l'humeur ainsi que sur le vieillissement, en plus d'avoir des qualités nutritionnelles.
Le sexe rendrait zen, selon les travaux du psychologue américain Stuart Brody qui a voulu connaître l'influence de l'activité sexuelle sur la réponse au stress. Ainsi, une cinquantaine de personnes ont répertorié leurs pratiques intimes dans un journal intime. Après deux semaines, un test de stress leur a été fait passer. Résultat : ceux qui avaient eu un rapport sexuel avec pénétration étaient moins stressés et voyaient leur tension artérielle revenir à la normale plus rapidement que ceux qui avaient eu d'autres types d'activités sexuelles. Les abstinents présentaient de plus fortes tensions artérielles en réponse au stress.
Faire l'amour soulage... les douleurs. Durant les rapports sexuels, le corps libère, jusqu'au moment de l'orgasme, de l'ocytocyne, une hormone qui stimule elle-même la sécrétion de dopamine et d'endorphine. Deux hormones jouant un rôle majeur dans ce qu'il convient d'appeler "le circuit du plaisir". Conclusion : une moindre sensibilité à la douleur que chez les abstinents. Alors, on fonce sous la couette ?