L'étude en question a été menée par docteur Iyad Rahwan, membre honoraire de l'université d'Edimbourg et dont l'objet d'étude est l'influence de notre réseau sur nos capacités cognitives. Pour ce faire, le scientifique a posé un problème mathématique simple à un groupe de 10 personnes de manière individuelle, puis à un second groupe, individuellement puis publiquement. Dans ce dernier, les participants ont adopté la bonne réponse en se basant sur celles de leurs voisins qui étaient correctes sans pour autant faire un effort de réflexion.
Cela suggère, selon le docteur Rahwan, que « les gens refusent de réfléchir davantage car cela prend plus de temps et requiert plus d'efforts dans la vie quotidienne, or nous n'avons pas le temps de vérifier toutes nos informations ». Un constat qui serait tout particulièrement adapté aux réseaux sociaux, tels Facebook ou Twitter, où l'on serait plus enclin à prendre pour acquis des informations qui apparaissent dans notre fil d'actualité. Une tendance d'autant plus dangereuse en ces temps où le populisme perce dans nos contrées...