Shakira ne pensait pas croiser de porcs sur scène...
Mais en plein concert il y a quelques jours, la popstar latina a été victime de harcèlement sexuel : un spectateur a tenté de filmer sous sa jupe, avec son portable. Oui oui, en pleine performance de l'artiste. L'ex de Gérard Pique et superstar mondiale a réagit prestement : en quittant la scène...
Pour la chanteuse colombienne, c'est le geste de trop. Un acte choquant, et on la comprend volontiers. D'ailleurs, l'interprète est venue dans un premier temps interpeller le spectateur. Qui va réitérer à plusieurs reprises sa tentative de filmer sous la jupe. Et cette séquence de l'indignation de la chanteuse d'être finalement partagée sur les réseaux sociaux, multi-visionnée et commentée. Par les fans, oui. Mais aussi par des internautes qui s'avèrent tout autant indignes...
On s'en doute, les fans sont offusqués.
"Shakira quitte la scène après que les gens filmaient sous sa robe alors qu'elle dansait sur son nouveau single. Les gens sont dégoûtants",
"C'est un comportement vraiment décevant. Les artistes méritent respect et intimité, sur scène et en dehors. Il est crucial d'assurer une sécurité pour tout le monde", "Quelqu'un devrait vous donner une leçon en envoyant ce prédateur pervers en prison", "Qu'est-ce qui ne va pas avec les hommes qui refusent de comprendre le terme CONSENTEMENT ??", peut-on lire sur Twitter.
Mais dans ces commentaires, on peut aussi lire des réactions abjectes. C'est le mot.
"Nous voulons voir ce qu'il a vu", "mdr dans la société d'aujourd'hui, les hommes sont punis parce qu'ils sont des hommes", "Cela lui apprendra à s'habiller convenablement. Les gens ne sont pas grossiers. Ils lui donnent une leçon", "Elle a aussi beaucoup dévoilé devant la caméra dans le passé....", commentent aussi quelques internautes peu familiers à la notion de décence. Doux euphémisme de notre part.
Les insultes abondent d'ailleurs sur les réseaux sociaux. Shakira est victime de "slut shaming" : nombre de remarques théorisent sur sa sexualité, ses moeurs, son corps, qualifient l'artiste de noms d'oiseaux que vous devinez volontiers... Et redoublent de misogynie.
Une chanteuse insultée car elle refuse qu'on filme sous sa jupe ?
Oui, c'est une réalité qu'on observe malheureusement sur Twitter, plus de cinq ans après les prémices de #MeToo. Preuve en est qu'il y a encore beaucoup, beaucoup de travail.