Vendue pour 10 000 rial (2 024 euros), la petite Rawan, 8 ans, est décédée durant sa nuit de noces. La fillette yéménite n’aurait pas survécu aux blessures infligées par son mari lors des relations sexuelles qui lui ont été imposées : son utérus se serait déchiré et la petite fille serait décédée samedi dans une chambre d'hôtel de la ville de Hardh. Son mari, originaire d’Arabie saoudite et âgé d’une quarantaine d’années, avait acheté la fillette à son beau-père. « Au vu de cette terrible histoire, nous répétons notre exigence de voir voter une loi imposant un âge minimum de 18 ans pour pouvoir contracter un mariage », a déclaré un collaborateur du Centre yéménite pour les droits de l'homme.
Cependant, les observateurs restent prudents face au traitement de cette histoire : plusieurs rumeurs assurent qu’il s’agirait d'un « hoax », une fausse information véhiculée par Internet. Mais Mohammad Radman, un journaliste indépendant au Yémen, est formel : il explique ainsi à Gulfnews.com que les voisins de la fillette ont confirmé l'information. « Ils sont prêts à témoigner. Je pense que certains hauts fonctionnaires essaient d'enterrer l'histoire », a-t-il confié.
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