A l'affiche de l'excellent "Mon Roi" de Maïwenn, Vincent Cassel y campe le personnage d'un pervers narcissique, un prédateur dont l'arme principale n'est autre que son immense capacité de séduction. Au sujet de ce rôle, Vincent Cassel a avoué avoir été instinctif et ne pas penser que son personnage soit particulièrement toxique. Il s'agit seulement d'un couple qui vit une histoire d'amour tumultueuse, comme beaucoup selon le comédien.
Séducteur à la vie comme à l'écran, Vincent Cassel s'est longuement confié dans les colonnes de Marie Claire au sujet de sa carrière, de ses envies pour l'avenir, mais aussi de sa vision du couple et de l'amour. Il a notamment révélé ne pas avoir réellement de type de femme :
" Je n'ai plus de type spécifique. D'abord, je viens de passer dix-huit ans avec la même femme. Le désir s'allume sur des choses incompréhensibles, en tous les cas non contrôlables, et lorsqu'on est trop spécifique sur ses goûts, c'est louche. Cela veut dire que tu ne t'intéresses pas à la personne mais à un archétype (...) Avoir un type de femme particulier peut presque s'apparenter à une maladie. Je suis sorti depuis longtemps de cette logique. Et puis une âme c'est autre chose que juste un sexe. Il y a toujours un moment où je me demande qui serait telle femme si elle était du sexe opposé. Que reste-t-il si j'enlève l'attirance, la séduction ? Est-ce quelqu'un que j'aurais apprécié comme ami ?"
Et quand on lui demande s'il a des amies parmi les femmes de sa vie, c'est avec beaucoup de naturel qu'il répond être resté très proche de Monica Bellucci :
"Très peu. A un moment je mélangeais tout. Plus jeune, dès que j'avais une copine, il fallait que je couche avec. Ces rapports étaient voués à l'échec. Ensuite je me suis marié, et ma seule amie, finalement, a été mon épouse. Elle est toujours mon amie, d'ailleurs."