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Selon l’INSEE, les femmes accèdent de plus en plus à des emplois qualifiés. En 2008, 48 % d’entre elles occupent une profession intermédiaire ou un emploi de cadre, contre 43 % des hommes. Ce phénomène s’explique par le niveau d’études des femmes qui ne cesse d’augmenter depuis 50 ans.
En effet, en 2008, la moitié des femmes entrées dans la vie active depuis moins de six ans, sont diplômées de l'enseignement supérieur, alors que 37% des hommes se retrouvent dans cette même situation. Pour les auteurs de l'étude, « cette réussite croissante des filles en matière de formation favorise leur insertion professionnelle. »
Une bonne nouvelle donc pour l’égalité professionnelle ? Pas tout à fait en réalité. Malgré ces progrès dans la formation et dans l’insertion professionnelle, les femmes demeurent moins bien rémunérées que les hommes. Pendant leurs six premières années de vie active, les hommes ont des salaires médians supérieurs de 10 % à ceux des femmes. Cet écart atteint 21 % chez les diplômés du supérieur (au-delà de bac + 2) et 20 % pour les titulaires de CAP ou de BEP. La faute au temps partiel qui touche plus les femmes ? Il peut certes expliquer une partie de l'écart de salaires pour les non-diplômés. Mais ce n’est pas le cas pour les Bac+2 et plus, le temps partiel étant rare chez les cadres.
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