Nos premiers pas dans le monde du maquillage commençaient généralement avec les gloss Debby. Goûts fraise, fruits rouges ou encore pêche... Ces gloss étaient littéralement savoureux.
La pâte à modeler Play-Doh n'était pas seulement ultra-malléable, elle était aussi très appétissante. Mais si son odeur était plutôt enivrante, mieux valait se retenir de la goûter.
Souvenez-vous, il n'y avait qu'à faire un pas dans la cour du collège ou du lycée pour se prendre une vague d'Eau Jeune en plein dans les narines. Destinées aux adolescentes, ces eaux de toilette étaient ultra-abordables et se déclinaient dans des tonnes de senteurs. Garçonne, Bohême, Possession, Double Je, Eau Future... Qui n'a jamais glissé une bouteille d'Eau Jeune dans le caddie familial juste avant de passer à la caisse ?
Pendant que les adolescentes se vidaient des bouteilles entières d'Eau Jeune sur la tête, leurs petites soeurs elles, avaient droit aux eaux de toilette Clin d'oeil. Créées par Bourjois, ces eaux étaient notamment proposées en version Passionnée, Lovely Girl, Silver Dream, ou encore Cosmic Girl. La bonne nouvelle ? Bourjois commercialise encore certains produits de la gamme.
Les poupées Charlotte aux fraises n'étaient pas seulement très mignonnes, elles sentaient aussi délicieusement bons. Framboise, abricot, marmelade à l'orange, cannelle, il y en avait littéralement pour tous les goûts.
Ah, l'école primaire ! Ces cartables Chipie, ces concours de billes... et sa colle Cléopâtre. Symbole olfactif de notre enfance, cette colle en pot se retrouvait aussi bien sur nos découpages que dans notre bouche. Peu à peu détrônée par les sticks (souvenez-vous du tube UHU violet ), la colle Cléopâtre reste néanmoins notre madeleine de Proust à nous.
Ouvrir le boîtier d'une cassette vidéo toute neuve, c'était se prendre une bonne odeur de plastique en pleine tête. Et c'était bon, si bon.
Le shampooing Mixa Bébé n'est pas forcément un produit culte des années 90 puisqu'il semble avoir traversé toutes les générations. Reste que son odeur ultra douce et réconfortante est indubitablement liée à l'enfance.
Née dans les années 90, la gamme de shampooings pour enfants P'tit Dop avait tout pour plaire à sa mini clientèle : un packaging coloré en forme de poisson, un slogan entêtant ("Ne pique pas les yeux, évite les noeuds") et un parfum fruité qui se sentait même à travers l'emballage.
Si le P'tit Dop ne piquait pas les yeux, les Têtes brûlées elles, arrachaient carrément la bouche. Heureusement, on pouvait ensuite calmer les "brûlures" avec des coquillages à sucer et des Milky Way.
En 1978, Cacharel connaît un énorme succès avec Anaïs Anaïs, son premier parfum pour jeunes filles. Un peu moins de 10 ans plus tard (en 1987 pour être précis), la marque remet ça avec Loulou, un parfum poudré et sensuel qui deviendra vite un emblème de toute une génération. Et puis Loulou ce n'était pas seulement une odeur, c'était aussi une sublime bouteille au style art déco.
Si les Frosties de Kellogg's n'ont plus la cote aujourd'hui, dans les années 90, on en trouvait obligatoirement un paquet dans chaque cuisine familiale. Se servir un bol de ces céréales, c'était l'occasion d'être enivré par une bonne odeur de sucre. Et puis avec un peu de chance, Tony le tigre débarquait...
Quand la Play-Doh venait à manquer, les parents ingénieux occupaient alors leur progéniture avec un atelier pâte à sel. De la farine, du sel fin et de l'eau, il n'en fallait pas beaucoup plus pour créer des "oeuvres d'art", mais tout le monde le sait : il était presque impossible de résister à l'envie de boulotter un morceau au passage.
Vendus en tubes, ils étaient disponibles en différents coloris et rendaient folles les filles qui se badigeonnaient allègrement décolleté et épaules dès que la boum du collège ouvrait ses portes. Côté odeur, on ne peut pas dire que ce mélange d'eau et de produits chimiques était très agréable mais il n'en reste pas moins inoubliable.
Tout comme les Têtes brûlées, les sucettes Push Pop font partie des friandises cultes des nineties. Il suffisait de mettre son doigt à l'intérieur du tube pour faire sortir la sucette. Et si on dégustait avec délectation les bâtons aux fruits rouges ou aux fruits de la passion, nous étions aussi très nombreuses à prendre les Push Pop pour des gloss de substitution. Heureusement, on pouvait ensuite passer à Debby.